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[Basket] T71, jamais deux sans trois


Christopher Jack et le T71 ont décidément un début de saison très compliqué. Mais qui pourrait bien les aider pour la suite.

Pour la troisième année consécutive, le T71 hérite d’un adversaire de tout premier plan pour son entrée en lice. Après l’Amicale et la Résidence, place à… Etzella !

On dit souvent que pour gagner la Coupe, il faut battre tout le monde. Dans les faits, c’est loin d’être exact. Et on a déjà vu, par le passé, des équipes se hisser en demi-finale sans avoir dû affronter une seule formation de l’élite. Mais le sort n’est pas tout le temps aussi généreux. Et les Dudelangeois en font l’amère expérience.

En effet, alors que les meilleures équipes du pays entrent en lice dans la compétition, que l’Amicale et la Résidence ont respectivement affronté hier soir Mersch et Bascharage et que le Sparta et l’Arantia débuteront demain par des déplacements plus que faisables sur les parquets de Kordall et Soleuvre, le T71 n’est pas franchement dans la même position.

C’est simple, depuis qu’Yves Defraigne est arrivé aux commandes, le technicien belge a, à chaque fois, hérité d’un gros morceau d’entrée. Il y a deux ans, tout le monde se rappelle du contexte où l’Amicale, qualifiée en septième position, avait remporté le titre contre le T71, huitième. Du coup, comme les seizièmes de finale concernent les clubs qui ont terminé au-delà de la sixième place, on avait eu droit à une affiche de rêve. Qui s’était d’ailleurs terminée par un succès après prolongations des Dudelangeois, lesquels iront jusqu’aux demi-finales, où ils chuteront contre le Basket Esch.

L’an passé, le parcours des coéquipiers de Joe Kalmes avait été beaucoup plus bref puisqu’ils étaient tombés d’entrée sur la Résidence, qui allait écraser toute la compétition et allait connaître son match le plus difficile en huitièmes face à Dudelange (77-70).

Jamais deux sans trois ? En tout cas, le sort n’a pas été tendre pour les joueurs du T71 puisqu’ils doivent cette fois entamer leur compétition face à… Etzella! Rien de moins que le leader, seule équipe invaincue depuis le début de la saison alors qu’elle a déjà rencontré la plupart des cadors.

Pour Christopher Jack, le capitaine du T71, c’est «un challenge à relever». «Bien sûr, tout le monde espère tomber sur une équipe plus faible pour commencer. Mais pour nous, finalement, peu importe. D’une manière générale, je trouve que c’est bien de rencontrer des adversaires forts dès le début, car ça nous permet de voir où on se situe.»

Si Dudelange est désormais habitué à tirer le gros lot en Coupe, le tirage au sort du calendrier de ce qu’il faut désormais appeler l’Enovos League a également été sans pitié pour les joueurs Dino Ceman et compagnie. Jugez plutôt : après avoir débuté tranquillement par la réception de Mamer (124-71), ils ont enchaîné par un déplacement à Steinsel (94-86), une courte défaite contre Esch (68-72) puis un revers dans les dernières secondes sur le parquet du Sparta (77-75).

En avance par rapport à l’an passé à la même période

Après quatre journées, Dudelange affichait donc un bilan comptable de 1-3. Le tout, avant de devoir faire face à… la Résidence, samedi dernier. Un match qui s’est achevé par une victoire nette des Dudelangeois (104-87). Un succès qui fait énormément de bien aux troupes du T71 : «C’est sûr que ça donne confiance. Ça fait du bien moralement et c’est le momentum dont on avait besoin pour avoir une chance de battre Etzella.»

Pour CJ, au-delà du simple bilan comptable, le niveau affiché par Dudelange est déjà bien plus élevé que l’an passé à la même époque : «L’année dernière, on avait enchaîné les victoires contre des équipes plus faibles. On avait gagné beaucoup de matches et vers Noël, on avait enchaîné les défaites car on n’avait pas l’habitude d’affronter des formations plus fortes. Cette année, c’est différent. Certes, on perd contre Steinsel. Mais alors que l’an passé on perdait de quarante points, cette fois, on a joué avec eux jusqu’au bout. On voit qu’on est déjà beaucoup plus avancés dans le process que la saison dernière.»

Il faut dire que le contexte n’est plus du tout le même. Alors que le championnat avait débuté avec de nouveaux joueurs, Dino Ceman qui revenait mais qui n’avait jamais joué pour Yves Defraigne, un Joe Kalmes qui avait raté le début de saison et un Christopher Jack qui s’était explosé le doigt lors d’un des tout premiers matches de la saison, cette année, tout est bien en place : «Offensivement, on est beaucoup plus fluides. Tout le monde se connaît bien et sait ce que le coach attend. Par rapport à l’an passé, on voit qu’Angelos (Giannopoulos) et Davide (Grün) sont bien plus relax quand ils entrent sur le parquet.»

Après avoir disputé leur meilleur match de la saison «au niveau du rythme», les Dudelangeois rêvent désormais d’être les premiers à faire chuter l’ogre ettelbruckois. Pour CJ, il y a deux clefs pour y parvenir : «La première, c’est d’avoir au moins la même intensité que Jimmie (NDLR : Taylor, qui a porté les couleurs du T71 avant d’aller à Ettelbruck). Il faudra l’empêcher de partir en contre-attaque, où il est très fort. Et la deuxième clef, ce sera d’être précis sur les détails en défense.» Le T71 sera-t-il la première équipe à faire chuter l’armada ettelbruckoise? Réponse ce soir, au Grimler, à partir de 20 h 45!

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