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[Handball] Un record et une remontada


À Diekirch, Armin Zekan a été l’un des grands artisans du come-back du HBK.

La 6e journée du championnat a été marquée par le carton du Berchemois Léon Biel, auteur de 13 buts face à Esch, et par une nouvelle remontée de Käerjeng à Diekirch.

Léon Biel, 13 buts et un record

Son large sourire en répondant tour à tour aux sollicitations de la presse en disait long sur sa satisfaction. Mais l’arrière de Berchem, Léon Biel, buteur en série avec 13 réalisations – un tiers des buts de son équipe – à son actif face à une formation d’Esch qui, il est vrai, était amoindrie par de nombreuses absences, n’est pas du genre à tirer la couverture à lui. «Je suis très content de moi-même, mais c’est un sport d’équipe, disait-il après le coup de sifflet final. Ça aurait très bien pu être quelqu’un d’autre, ça nous est égal de savoir qui marque les buts chez nous.»

Ce soir-là, c’est lui qui s’est attelé à la tâche, tant sur les jets de 7 mètres (2/2) que dans le jeu, en trouvant des espaces seul comme un grand ou en étant mis sur orbite par ses équipiers lors d’attaques placées ou rapides, à l’image de ce caviar de Yann Hoffmann depuis son propre camp. Une performance majuscule pour le Luxembourgeois de 27 ans, qui en l’espace de 60 minutes a pratiquement trouvé le chemin des filets autant de fois qu’au cours des cinq premiers matches (17).

Surtout, le Berchemois détient désormais le total le plus élevé de la saison, propriété jusqu’alors de son partenaire Yann Hoffmann et du Dudelangeois David Ojié Etute (12).

Käerjeng renverse encore la table

Après avoir commencé la saison en subissant une remontada au Um Dribbel où ils avaient été tenus en échec par les Eschois alors qu’ils menaient pourtant de cinq buts à dix minutes de la sirène, les Bascharageois ont depuis perdu devant le HCB et Dudelange, soit les deux dernières formations toujours invaincues qui se partagent le fauteuil de leader, et sur le parquet des Red Boys, qui comptent une unité de moins que le duo de tête. Mais les hommes de Zoran Radojevic ont battu le Standard et plus récemment Diekirch, à chaque fois selon le même mode opératoire : en réalisant un come-back.

À l’occasion de la réception du club de la capitale, le HBK avait manqué son entame de match, ce qui l’avait contraint à courir derrière le score durant toute la première mi-temps. Jérôme Michels et les siens étaient alors rentrés aux vestiaires avec deux longueurs de retard avant de signer une deuxième période de bien meilleure facture pour finalement faire la différence lors du money time. Un scénario reproduit à l’identique dans la salle des Nordistes, où Käerjeng restait sur une défaite-surprise la saison dernière en play-offs.

Rumelange à la peine offensivement

À Dudelange, les Rumelangeois ont confirmé leurs difficultés du moment en attaque en ne marquant «qu’à» 18 reprises. C’est mieux que face au Standard fin septembre quand les joueurs d’Yves Braconnier n’avaient planté que 12 petits buts, un rendement famélique, le pire jusqu’alors, mais ce n’est pas assez pour espérer quoi que ce soit. Plus mauvaise attaque du championnat (125 buts), le HBR inscrit en moyenne 21 buts par match, un faible pourcentage qui a baissé au fil de l’exercice.

Après avoir démarré sur des bases «correctes» lors de ses trois premières rencontres (74 buts) disputées devant Diekirch (26), Esch (24) et les Red Boys (24), Rumelange s’est montré nettement moins efficace lors des trois suivantes (51) contre les deux adversaires évoqués ci-dessus et le champion Berchem (21). Il faudra trouver davantage de solutions pour la suite des évènements avec, notamment, un duel capital dans la course au maintien qui se profile dans l’antre du CHEV, pire défense du pays (214 buts encaissés).   

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