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[Handball] Entre confirmation et rébellion


Joy Wirtz et le HBD sont en ballottage favorable. (photo Gerry Schmit)

Dudelange, qui se rend ce week-end aux Pays-Bas avec un avantage de cinq buts, et Käerjeng, qui en comptera deux de retard à Skopje, visent une qualification pour le 2e tour de l’European Cup.

Avant le deuxième acte prévu samedi dans l’antre des Néerlandaises du Venéco Velo, le HB Dudelange est en ballottage favorable grâce à son succès obtenu une semaine plus tôt devant son public (22-17). «Si on est satisfaites ? Oui et non», disait Joy Wirtz au terme du premier round. Oui, parce que, évidemment, c’est toujours préférable d’être dans cette position plutôt que l’inverse.

Non, parce que les handballeuses de la Forge du Sud auraient pu (dû) l’emporter plus largement sans un trop grand nombre de «loupés» qui les expose davantage à un come-back adverse. Contrairement à l’année dernière, où elles avaient disputé la double confrontation face aux Croates de Bjelovar en l’espace de 24 heures, les joueuses du HBD ont cette fois eu une semaine pour préparer la manche retour. 

«C’est l’idéal et c’est ce que l’on souhaitait, donc c’est parfait. On va avoir le temps d’analyser et de corriger nos erreurs», indiquait Dea Dautaj. Et que faudra-t-il faire de mieux pour empêcher une révolte des locales ? «Minimiser les fautes techniques» et «être plus efficaces en attaque». Les Dudelangeoises savent ce qu’il leur reste à faire.

«On a nos chances»

De son côté, Käerjeng est dans une situation plus délicate avant le second acte programmé dimanche. En tête durant une grande partie de l’aller au Um Dribbel, les protégées de Benjamin Guillaume ont craqué en fin de match, s’inclinant d’une courte tête devant les Macédoniennes du WHC Cair Skopje (24-26).

«C’est vraiment dommage de laisser filer la victoire comme cela alors que l’on avait fait le match qu’il fallait jusque-là, résumait le technicien français. On a perdu bêtement des balles sur les dernières possessions et on a commencé à paniquer.» Et de conclure : «Mais sur ce qu’ont montré les filles, on sait qu’un exploit là-bas est possible.»

Un sentiment partagé par Tina Welter : «On a fait jeu égal avec elles, voire mieux, durant 50 minutes et après on a commis beaucoup trop de fautes techniques. Peut-être qu’il nous a manqué un peu de fraîcheur physique et que le mental nous a aussi fait un petit peu défaut. Maintenant, tout le monde a évidemment envie de gagner, nous n’avons « que » deux buts de retard. Avec notre expérience, je pense que c’est faisable. À nous de réduire nos pertes de balle et de faire mieux en défense comme en attaque. On a nos chances pour aller chercher la qualification !» 

 

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