[Photos] 10e édition de la LuxCon : «On est comme une grande famille»

De: Christelle Brucker Dans A la Une, Luxembourg Mis à jour le 16/04/24 7:13 | Publié le 14/04/24 18:56

En dix ans d’existence, la LuxCon s’est démocratisée, attirant aujourd’hui un public de plus en plus large. (Photo : Tania Feller)

La LuxCon a fait le plein de visiteurs tout le week-end au Forum Geesseknäppchen de Luxembourg, dont beaucoup de fidèles, pour une 10e édition en forme de réunion de famille.

Après plusieurs conventions ces dernières années à Dudelange, la LuxCon faisait son grand retour ce week-end dans la capitale. Histoire de fêter comme il se doit le 10^e anniversaire de cet évènement «made in Lëtzebuerg» dédié à la science-fiction et à l’univers fantasy.

«Dix ans qu’on est là, c’est un moment d’émotion», confie Gérard Kraus, organisateur et président de la Science Fiction & Fantasy Society Luxembourg.

«On est comme une grande famille, car ce sont les mêmes visages qu’on retrouve chaque année. Les gens se rencontrent, échangent, partagent leur passion. Ça donne envie de plus !»

«Pour les enfants, c’est Disney !»

Entre une pléiade d’invités d’honneur, auteurs et autrices de romans de fantasy et science-fiction, les déambulations de cosplayers bien connus, le prestigieux concours de cosplay, des ateliers jeux de société, des mini-compétitions de jeux vidéos, le marché géant d’objets et créations, ou encore la traditionnelle vente aux enchères, pas le temps de s’ennuyer.

L’univers Star Wars inspire de nombreux cosplayers. (Photo : Tania Feller)

Dans la cour du lycée s’étale un trombinoscope de personnages tout droit sortis des mangas et animes les plus en vogue. Certains prennent le soleil, d’autres la pose. Comme Romie, dont le cosplay de Gorou, archer de Genshin Impact, impressionne ses voisins de banc.

La jeune cosplayeuse se prête au jeu des photos : «On sait qu’en convention, on va être sollicité, ça fait partie du jeu», glisse-t-elle. «C’est une reconnaissance de notre travail, donc c’est plaisant. Surtout aujourd’hui, il y a beaucoup d’enfants. Pour eux, c’est Disney !»

Près de 4 000 entrées en deux jours

Et c’est vrai que parmi la foule qui se presse, on voit plus de familles que d’habitude. «Les visiteurs sont au rendez-vous, c’est génial», se réjouit Gérard Kraus, qui s’attend à franchir la barre des 4 000 entrées sur les deux jours.

«Le public est très différent aujourd’hui par rapport à nos débuts. En 2014, c’était un public averti, spécialisé, dans la tranche des 14-34 ans. Désormais, on croise des familles avec leur bébé, des grands-parents qui amènent les petits-enfants.»

Marius, le plus jeune cosplayer

C’est le cas de Joseph, qui n’a pas hésité à faire une quarantaine de kilomètres depuis la France pour faire briller les yeux de Marius, son petit-fils de 4 ans. Pas de doute, le plus jeune cosplayer du jour.

Fan des ghostbusters, il est équipé comme eux de la tête au pied, y compris le pack de protons dans le dos. «Sa maman est passionnée de steampunk, c’est elle qui lui a donné le virus», explique le papi-gâteau.

Le petit Marius a défié ses héros préférés, les ghostbusters. (Photo : Christelle Brucker)

Autant dire que le petit garçon en prend plein la vue devant le stand de l’ASBL des Ghostbusters Luxembourg où se dresse un immense Bibendum Chamallow.

Marius adore et n’hésite pas à défier l’un d’entre eux dans un combat improvisé qui épate la galerie. «J’ai vu plein de fois le film. Bouffe-Tout, le fantôme vert, c’est lui mon préféré», confie le garçonnet, qui se souviendra longtemps de sa toute première convention.

De S. O. S. Fantômes à S. O. S. Cosplay

Non loin du studio photo où les cosplayers peuvent venir immortaliser leurs plus belles créations, un petit stand affiche «S. O. S. Cosplay». Là, penchée sur sa machine à coudre, Stéphanie finit de fixer la fermeture éclair de sa nouvelle jupe pour un costume de Murrue Ramius (Gundam Seed).

Cette cosplayeuse depuis dix ans, membre de l’ASBL belge Initiative Cosplay, n’a pas manqué une seule édition de la LuxCon. Avec ses doigts de fée, cette couturière vole au secours des cosplayers en détresse : «J’ai différentes colles, des tissus, tout ce qu’il faut en cas d’accident! Les cosplayers savent qu’ils peuvent venir me voir en cas de souci. On est solidaires», sourit-elle.

Plein de nouveaux souvenirs à ajouter à l’album de famille, en attendant de le rouvrir l’an prochain pour une 11^e édition.