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[Football] Roud Léiwen : Chris Philipps vit une malédiction


Pas de chance pour Chris Philipps, qui va encore devoir passer son tour. (Photo : gerry schmit/tageblatt)

À peine rappelé par Luc Holtz, le milieu de terrain wiltzois, en très grande forme, s’est blessé à l’adducteur. Encore une impasse. Une de plus.

Chris Philipps, 28 ans, 54 sélections, dont le dernier match sous les couleurs nationales remonte à la Serbie, le 14 novembre 2019, est-il maudit? Faut croire. Puisque, comme il le raconte lui-même, il a reçu plusieurs messages de connaissances, enthousiastes, de félicitations, suite à son rappel en sélection, jeudi. «Il y en avait beaucoup qui se terminaient par la même phrase : reste à ne pas se blesser d’ici à ce week-end», enrage le milieu de terrain wiltzois. Et l’inévitable s’est encore produit : 72 heures plus tard, contre le Racing, alors qu’il était encore à créditer d’une très bonne prestation, il est sorti à l’heure de jeu, touché aux adducteurs.

Le jour même, le staff médical des Roud Léiwen a constaté ce qui ressemble à une lésion que divers examens devraient confirmer. Fataliste, Philipps s’est déjà fait une raison : «Sur mes cinq dernières convocations, j’ai subi trois blessures et une fois, j’ai été testé positif au covid». Voilà comment ce polyvalent milieu de terrain a vu défiler 27 rencontres internationales sans jamais remettre les pieds sur la pelouse et qu’il ne parviendra encore pas à profiter des très nombreuses absences du moment (C. Martins, Olesen, Hall, O. Thill, Selimovic…) pour reprendre pied dans ce groupe.

«C’est encore une occasion de ratée»

Pour lui, ce n’est qu’une demi-surprise puisque ce souci aux adducteurs, il le traîne depuis le match de barrages fin mai et que cet épisode qui tombe si mal est tout bonnement sa troisième rechute et qu’il l’empêche d’enchaîner. «Et ça me touche. Dimanche, j’ai eu assez de mal à digérer.» Le contraire serait étonnant. Juste après sa nomination, David Vandenbroeck, son entraîneur dans le nord, s’était enthousiasmé, assurant qu’on allait voir ce qu’on allait voir : «Chris a un talent énorme. il peut jouer partout dans l’axe et je suis persuadé qu’il serait même assez malin pour être performant dans un couloir. Pour moi, c’est une évidence qu’il saura élever son rythme à l’international. Parce que ce qui me surprend le plus chez lui, c’est qu’il ait conservé ce rythme typique des joueurs pros, même ici, en DN. Il garde un gros volume, une vitesse d’exécution, une qualité de passes que les pros perdent lentement en arrivant ici, en général. Il n’a jamais perdu en intensité et n’a jamais baissé les bras.»

Cette déclaration d’amour n’aura finalement précédé qu’une nouvelle désillusion. Une nouvelle occasion ratée dont on se demande à chaque fois, concernant le joueur, si elle n’était pas un chant du cygne. Car fatalement, sa présence à lui était à lier avec toutes les absences des autres. Et celles, éventuelles, du mois de novembre, dans plus de deux mois, pour les venues de la Hongrie et de la Bulgarie. «J’espère qu’à un moment, je pourrai me remontrer, ressentir de nouveau le feeling du maillot sur les épaules mais il est difficile de savoir si notre présence, à „Skende“ (NDLR : le Dudelangeois Aldin Skenderovic) et à moi est liée aux absences. Sans nous, la sélection continue de progresser et ça ne fait pas nos affaires même si ça me réjouit. Même s’il me semble évident que notre boulot, à lui et moi, désormais, c’est de compenser quand il manque du monde. C’est notre job. Et c’est dommage parce que là, j’étais performant. Et c’est encore une occasion ratée. Parce que pour apporter quelque chose… il faut y être». Et encore une fois, Chris Philipps n’y sera pas…

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