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Incendiaire par impulsion


Les faits se sont déroulés à huis clos. Un des protagonistes est décédé et l’autre a cumulé les versions.

Un homme est mort des suites de l’incendie de son appartement au lendemain de Noël 2019. L’incendiaire a été condamné vendredi.

Brendan Lee a été reconnu coupable de l’incendie d’un appartement à Senningerberg qui a coûté la vie à son occupant au lendemain de Noël 2019. Vendredi, la 13e chambre criminelle du tribunal d’arrondissement a condamné le jeune homme à une peine de réclusion de 8 ans ferme. Deux ans de plus que la peine requise par le parquet. Le tribunal a écarté le dépassement du délai raisonnable.

La victime avait été retrouvée couchée inanimée près de la porte d’entrée par les pompiers alertés par un voisin. L’homme de 60 ans décèdera le lendemain des suites d’une intoxication au monoxyde de carbone. Brendan Lee avait quitté les lieux sans se retourner, emportant au passage un smartphone.

L’enquête a cependant démontré que Brendan Lee aurait largement eu le temps de prévenir les secours et de réveiller l’homme qui l’hébergeait pour le sauver de l’incendie causé par des bougies. Pour comprendre pourquoi il a pris la fuite, la 13e chambre criminelle a dû percer le mystère du fonctionnement de la personnalité du jeune homme de 26 ans. Une personnalité déroutante, même pour l’expert psychiatre nommé par le parquet qui l’a comparé à un caméléon habitué des séjours dans des établissements psychiatriques depuis son plus jeune âge.

«Un acte crapuleux»

Il avait écarté l’hypothèse de la préméditation avancée, entre autres, par le prévenu qui avait dit avoir voulu se débarrasser de la victime parce qu’il la croyait pédophile. Le jeune homme «a un faible seuil de tolérance envers la frustration» et «y répond par réflexe, souvent par une mise à feu», avait opposé l’expert. Les éléments de l’enquête tendaient également à prouver que le feu n’a pas pris par accident.

«Un acte crapuleux», selon la présidente de la chambre criminelle. Le représentant du ministère public avait suivi la thèse de l’incendie involontaire. Il avait retenu la non-assistance à personne en danger. Pour Me Lynn Frank, l’avocate du prévenu, il aurait paniqué et n’aurait pas voulu tuer. Elle avait cherché à obtenir l’acquittement ou une peine de prison assortie du plus large sursis probatoire possible pour lui permettre de se soigner.

Un commentaire

  1. michel paparusso michel

    mon fils a pris 18a pour un incedie sans deces de persone quelle justice d’egalitée pays de non droit j’oublai il est francais je vais pas en dire car il y as pas non plus de liberté d’expression