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[Foot] La fédération belge parle de « scènes de guerre » lors de Standard-Charleroi


Des dizaines de policiers ont dû intervenir. (photo DR)

Les violents incidents, survenus dimanche lors des matches du championnat de Belgique de football Beerschot-Antwerp et Standard de Liège-Charleroi, ont été qualifiés lundi de « scènes de guerre » par la fédération belge et « d’hallucinants » par la ministre de l’Intérieur.

« Des hommes cagoulés sont entrés sur le terrain. Ce sont des scènes de guerre et les images sont choquantes, avec pour conséquence qu’un match (Standard-Charleroi) n’a pas pu être joué jusqu’à son terme », a regretté la Fédération (RBFA) dans un communiqué.

La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a elle pointé des « évènements hallucinants au cours desquels le comportement de certains supporters a mis la sécurité de beaucoup en danger ».

Dimanche soir, la rencontre opposant le Standard à Charleroi a été arrêtée à la 88e minute, à la suite de jets de nombreux fumigènes depuis les tribunes et d’un envahissement de terrain par quelques dizaines de fans liégeois.

Alors que Charleroi menait 3-0, l’arbitre a renvoyé les joueurs aux vestiaires tandis que plusieurs supporters locaux étaient rentrés sur le terrain en face de la tribune occupée par les fans « carolos », forçant plusieurs dizaines de policiers à intervenir. La rencontre avait déjà été temporairement interrompue peu après l’heure de jeu après des premiers jets d’engins pyrotechniques en direction des joueurs, les supporters « Rouches » n’hésitant pas à viser leur propre gardien de but, Arnaud Bodart.

Plus tôt dans la journée de dimanche, lors du derby d’Anvers entre le Beerschot et l’Antwerp, un supporter de l’Antwerp avait traversé le terrain pour aller lancer un fumigène dans une tribune occupée par des fans locaux.

Ce dernier « a été mis en examen pour tentative d’homicide et incendie criminel », a précisé la Fédération.

« Un feu de Bengale atteint des températures allant de 1.500 à 2.000 degrés et provoque des brûlures irréparables. Les pétards éclatent à hauteur de 150 décibels et peuvent endommager l’ouïe de façon irrémédiable », a expliqué la RBFA, qui enjoint les clubs de « mettre en oeuvre une politique de tolérance zéro à l’égard de l’utilisation d’engins pyrotechniques.

L’avenir/AFP

 

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