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Son défi : visiter 24 capitales européennes en douze jours, en train, en partant de… Metz


Jean-François Secondé en route pour Tallinn, Riga, Sofia, Athènes, Lisbonne… et surtout tant de gares ! (Photo : RL /Karim Siari)

On n’arrête plus Jean-François Secondé ! Le géographe voyageur s’est lancé dans un nouveau défi : parcourir 24 capitales européennes en douze jours et surtout en train ! Son départ a eu lieu de Metz ce mercredi 15 juillet, à 11 h 33.

En juin 2019, Jean-François Secondé avait arpenté les paysages hostiles de l’île Korgouev, au nord du cercle polaire russe. En janvier, nouveau départ ! Cette fois pour Iakoutsk, en Sibérie, capitale d’un univers extrême , où le danger ne vient pas des -60 °C hivernaux, mais du dégel du pergélisol.

Cet été, justement, il devait y retourner, tester par l’esprit et le corps un phénomène nouveau et déroutant : les +35 °C ! Hélas, le coronavirus bloque encore la frontière avec la Russie. Privé de toundra, Jean-François Secondé n’a pas voulu déposer armes et bagages pour autant. Le voici embarqué depuis ce mercredi 15 juillet dans un nouveau périple : un tour de l’Europe en train ! Soit vingt-quatre capitales en douze jours.

«Je veux suggérer que le train, c’est facile»

«J’ai fait comme lorsque j’étais étudiant, j’ai pris une carte InterRail et j’ai eu une réduction parce que je suis senior !», souligne l’universitaire de 62 ans. Le départ a eu lieu à 11 h 33 pétantes, par le TER Metz-Luxembourg. Ce mercredi soir, il a dormi à Amsterdam, et ce jeudi soir il sera à Berlin puis Copenhague. Suivront Tallinn, Bucarest, Sofia, Athènes, Rome, Lisbonne, Paris…

Voyageur quasi immobile, il se contentera cette fois d’observer les paysages, de noter ses réflexions. «Entre mes voyages à Kolgouev, à Iakoutsk et celui-ci, tout est lié, explique le géographe. Je veux suggérer que le train, c’est facile, confortable, sûr, partout en Europe.» Et propre : «Un déplacement en train consomme 14 g de CO2 par voyageur et par kilomètre, contre 104 g en voiture et 286 g en avion. Il n’y a pas photo !»

O. J. (Le Républicain lorrain)

 

 

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