« L’année 2019 sera l’année où le fisc français aura le plus fait payer les fraudeurs fiscaux », a annoncé le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, invité dimanche de l’émission le Grand rendez-vous sur Europe 1 et CNews.
Interrogé sur les 2 milliards d’euros de recettes supplémentaires liées à l’instauration de l’impôt à la source, le ministre a répondu que « le fisc traite mieux tous les fraudeurs, pas seulement pour l’impôt sur le revenu mais pour tous les impôts ».
« Beaucoup de gouvernements avant nous nous ont donné des moyens législatifs. Nous avons décidé de mettre beaucoup plus de moyens informatiques, ce qu’on appelle les data scientists et le data mining, grosso modo l’intelligence artificielle mise au service du contrôle du fisc », a expliqué Gérald Darmanin. La loi anti-fraude, adoptée il y a un an et qui a doté Bercy d’un Service d’enquêtes judiciaires des finances, a « aidé à conclure », a t-il ajouté.
Les recettes supplémentaires recouvrées, encore provisoires, seront rendues disponibles « dans quelques semaines », explique t-on à Bercy. Notamment les 965 millions d’euros versés par le géant américain de l’internet Google pour solder ses contentieux fiscaux en France, qui seront alloués à l’année fiscale 2019. « Ce sera une très bonne chose pour équilibrer notre budget », a précisé Gérald Darmanin.
LQ/AFP