Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Que ce soit dans la capitale ou à travers le pays, la fête était au rendez-vous lors du réveillon du nouvel an dans les rues, restaurants, bars et discothèques. Ambiance !
C’est avec une bière à la main et entre amis que de nombreux fêtards ont accueilli cette année 2015, comme ici au centre-ville de Luxembourg. (Photos : Fabrizio Pizzolante/Hervé Montaigu/Jean-Claude Ernst/Raoul Roettgers)
Après un copieux dîner, de nombreuses personnes se sont jetées dans la vie nocturne pour célébrer le début de l’année 2015. Si les festivités au Luxembourg sont de moindre ampleur que dans les grandes villes du monde, l’ambiance n’est pas moins chaleureuse. Et ce jusqu’aux petites heures du matin.
Après le rush pour faire les dernières courses, les rues de Luxembourg avaient retrouvé leur calme mercredi en début de soirée. Mais seulement pour quelques heures. Il a cependant fallu attendre le début de la nouvelle année à minuit pour que la fête soit lancée pour de bon. Vers 22h30, le centre-ville était en effet encore assez désert.
L’ambiance était complètement différente dans les nombreux restaurants de la capitale, qui pour la plupart affichaient complet. Les équipes dans les bars et discothèques se préparaient à ce moment à accueillir les fêtards, qui ont commencé à affluer lors des premières heures de cette nouvelle année. La tendance se confirme en effet que les gens préfèrent dîner tranquillement, souvent aussi à domicile. La fête commence donc plus tard, mais le grand avantage du réveillon de nouvel an est que pour une fois, les heures de fermeture sont décalées aux petites heures du matin. Le rythme est donc tout autre et de nombreux fêtards en ont profité pleinement.
> Glissade sur la place Guillaume
Nouveauté cette année : la patinoire de la place Guillaume se prêtait parfaitement à entrer d’une petite glissade dans la nouvelle année. La musique accompagnait les quelques dizaines de familles et de personnes qui avaient choisi cette méthode plutôt insolite pour accueillir la nouvelle année. La fête s’est même prolongée au-delà de l’heure de fermeture annoncée de 1h.
Pour le reste, les fêtards avaient le choix. À côté des incontournables Rives de Clausen ou encore de la vieille ville, le quartier de Hollerich était à la fête avec ses nombreux bars et surtout une grande soirée organisée à l’Atelier. « On s’était juré de ne plus jamais le faire », avait lancé il y a quelques mois Laurent Loschetter, un des propriétaires de la salle de concert. La décision d’organiser à nouveau une soirée pour célébrer le nouvel an s’est cependant avérée payante. Plus aucun ticket n’était en effet disponible et la fête a duré jusqu’au bout de la nuit, y compris au Soul Kitchen, bar annexé à l’Atelier qui avait une dernière fois ouvert ses portes.
> Tout le monde sur le pont
Partout, les images étaient les mêmes. Les vœux et embrassades ont été entrecoupés par de nombreux pas de danse et des chants. Des groupes d’amis se sont fait un plaisir de se retrouver au moins une fois par an tous ensemble. Cela a été également le cas au Lécker Bal. Le traditionnel bal des étudiants luxembourgeois à Liège a pris un nouveau départ lors de ce réveillon de nouvel an en migrant à Wiltz. Les gens présents ont passé une bonne soirée avec un ou plusieurs Pékèts, une spécialité de la cité ardente.
Culture et fête étaient les mots d’ordres au Grand Théâtre de Luxembourg, qui par le passé a également accueilli le bal de Liège. Cette année, la brasserie du Grand Théâtre a servi un menu à 400 personnes avant de lancer la fête dans le foyer.
Qui dit fête, dit aussi travail. Les restaurateurs, serveurs, DJ mais aussi les services de secours et de police étaient sur la brèche pour permettre à tous les fêtards de passer un bon début d’année 2015.
En conclusion : le Luxembourg ne fait certainement pas partie des lieux incontournables pour réveillonner. Mais la fête était au rendez-vous aux quatre coins du pays. Chacun a accueilli la nouvelle année à sa manière. Place désormais aux bonnes résolutions et aux nombreux défis qui se posent dans les mois à venir. Bonne année !
De notre journaliste David Marques
