Le tableau électrique d’une voie ferrée a été volontairement incendié dans la nuit de lundi à mardi à Folles, à quelque 40 km au nord de Limoges (Haute-Vienne, France) par un groupe inconnu antinucléaire.
Selon le parquet de Limoges qui a ouvert une enquête, le sabotage s’est produit à hauteur d’un embranchement permettant de quitter la ligne Paris-Toulouse pour se rendre jusqu’à un terrain appartenant au géant du nucléaire français, Orano (ex-Areva). L’opération a été revendiquée par email auprès du quotidien Le Populaire du Centre par un groupe antinucléaire inconnu baptisé « Sabotage Bessines ».
En évoquant un « acte 30 », selon une terminologie utilisée par les « gilets jaunes », le groupe affirme qu’il « sabote l’installation de la ligne du train qui approvisionne la décharge nucléaire de Bessines » (le site de Bessines-sur-Gartempe, ndlr).
Pointant la « merde irradiée » produite, le groupe affirme que l’ex-Areva « participe du mouvement général de la société capitaliste qui amène le monde dans le mur. On ne veut pas de nucléaire, nulle part », écrit-il encore.
Un impact modéré sur la circulation des trains
Selon la SNCF, l’incendie a simplement provoqué mardi des ralentissements pour deux Intercités sur l’axe Paris-Toulouse et la suppression de trois TER. Le parquet a ouvert une enquête pour « destruction d’un bien appartenant à autrui par incendie, de nature à créer un danger pour les personnes », un délit passible de 10 ans de prison.
LQ / AFP