Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Ce seront en quelque sorte des retrouvailles qui attendent mercredi le Reckangeois de 35 ans et un Philipp Kohlschreiber qui aura le même âge en octobre prochain.
«On se connaît depuis longtemps. On était déjà ensemble dans des tournois en moins de 14 ans», glissait lundi Muller, après sa difficile qualification pour le 2e tour de Wimbledon, face au jeune américain Michael Mmoh. «C’est un joueur très solide comme le montre sa longue présence dans le top 30 ou 40 mondial. Cela fait quoi, 10 ans, qu’il y est ?! S’il commence parfois difficilement ses saisons, il les termine toujours parmi les meilleurs. C’est un gros candidat pour moi. Il va falloir que je hausse mon niveau de jeu», admet le n°1 luxembourgeois.
Les deux hommes se sont affrontés à trois reprises, pour autant de succès du natif d’Augsbourg. «Mais on ne peut pas dire pour autant qu’il a un jeu qui ne me convient pas. À chaque fois, c’était serré, avec un tie-break. C’est un très beau joueur, avec un beau revers à une main, qui slice bien, volleye bien… Bref, il fait tout bien. Sans posséder un super coup qui retient l’attention. Cela va être compliqué…»
Julien Carette
