Le quinquagénaire poursuivi également pour un attentat à la pudeur sur un septuagénaire à l’été 2015 a l’obligation de se soumettre à un traitement psychiatrique pour soigner ses tendances exhibitionnistes.
Ses victimes étaient toujours des hommes et avaient toujours un certain âge. Plusieurs fois, le quinquagénaire s’était dénudé devant des promeneurs au poteau de Kayl à l’été 2015. Outre les outrages publics aux bonnes mœurs, le parquet lui reprochait un attentat à la pudeur sur un septuagénaire. À l’experte psychiatre, le façadier avait confié que c’était un moyen pour évacuer son stress du travail. «Je n’étais pas bien dans ma tête», avait déclaré le père de famille de 58 ans à la barre.
Ce jeudi matin, le tribunal correctionnel l’a condamné à neuf mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende. Placé sous le régime du sursis probatoire pour une durée de cinq ans, il a l’obligation de se soumettre à un suivi psychiatrique pour soigner ses tendances exhibitionnistes. En 2013, le quinquagénaire avait déjà été condamné à six mois avec sursis. «Il se trouve en récidive légale», avait constaté le parquet.
F. A.