D’après la dernière enquête en cours du Statec, les résidents ont augmenté la fréquence de leurs voyages à l’étranger et le montant total des séjours de loisirs a triplé depuis 1998, passant de 320 millions à plus d’un milliard d’euros.

Cette enquête sur le tourisme, qui a démarré début janvier et qui est menée auprès d’un panel de résidents de plus de 15 ans, montre que l’hôtel reste le principal mode d’hébergement, passant de 49% à 55% au cours des deux dernières décennies. Les habitudes ont aussi évolué en ce qui concerne les réservations effectuées de plus en plus auprès des prestataires (61% des voyages aujourd’hui contre 38%). Le passage par les agences de voyages a été divisé par deux et s’établit à 16% des réservations.

Durant cette période, le nombre de séjours annuels par personne est passé de deux à trois, souligne le Statec. En tête des destinations, le voisin français : il y a 20 ans, 51% des résidents y effectuaient un séjour dans l’année contre 63% aujourd’hui. Le voisin allemand est lui aussi devenu incontournable. Ils sont désormais 57% à y séjourner (20% en 1998). Les seniors sont plus nombreux à partir : 66% en 2016 contre 50% en 1998.

Voyage d’affaires : 317 euros par nuitée

Concernant le moyen de transport choisi le plus généralement, la voiture reste le plus usité pour un voyage sur deux (52%), « malgré un léger recul au fil des années », observe le Statec. Elle devance ainsi l’avion (37%), le train et le bus (10%).

Autres données recueillies par le Statec : les voyageurs d’affaires dépensent 317 euros par nuitée, le double de la moyenne européenne et le plus élevé dans tout le Vieux-continent. Un voyage d’affaires coûte en moyenne 1 043 euros. Pus d’une personne active sur quatre a fait un déplacement professionnel à l’étranger avec nuitée(s) entre 2012 et 2016, soit une hausse de 84% en vingt ans.

A noter encore que le tourisme d’affaires se féminise. L’institut de la statistique relève que la part des femmes ayant effectué un déplacement professionnel a bondi de 111% (84% pour les hommes).