C’est ce vendredi soir que l’option B commence pour Christopher Martins.
En déplacement à Niort pour le compte de la 12e journée de Ligue 2, son nouveau club de Bourg-Péronnas va lui faire de la place avec, déjà, la pression du résultat, une semaine après avoir pris une sacrée déculottée contre Lens (0-6) et avec trois points d’avance sur le barragiste… Lens.
Ça n’a pas marché directement à Lyon ? C’est à une heure de route, à Bourg-en-Bresse, qu’il va falloir grandir pour revenir plus fort (c’est-à-dire éligible à une place de titulaire dans l’entrejeu des Gones) après un an de prêt. Dans «un environnement familial» que le joueur compare «à la sélection», au fil d’une interview donnée au site du club. Dans laquelle il déclare ceci : «La Ligue 2 est le tremplin idéal.»
C’est que le milieu de terrain voit les mêmes choses que ceux qui s’intéressent de près à son développement : un championnat athlétique où ses qualités pourraient et devraient faire fureur. «Ce prêt va beaucoup m’apporter. Ça va me faire du bien de voir autre chose, de voir d’autres joueurs, estime-t-il. Mais aussi d’être dans un environnement nouveau dans lequel il va falloir que je fasse ma place.»
Ceux qui le conseillent le lui ont déjà fait comprendre : c’est maintenant que ça commence. Bien plus que ses deux premières apparitions en Ligue 1 avec l’OL, le mois dernier. Prendre le rythme du haut niveau, comme l’avait pris Chris Philipps à Preussen Münster, en 3e Bundesliga, avant de revenir à Metz après un an à apprendre l’art du duel qui lui faisait tellement défaut.
Aujourd’hui, Philipps compte enfin chez les Grenats. C’est cette voie-là qu’il lui faut aujourd’hui emprunter, au travers de la France des sous-préfectures. Loin du strass et des paillettes, mais avec, enfin, de la sueur à faire couler tous les week-ends.
Julien Mollereau