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Enquête pour corruption chez Airbus: Enders ne « s’accrochera pas »


(Photo : AFP)

Le patron d’Airbus, Tom Enders a assuré qu’il ne « s’accrochera pas » à la tête du groupe aéronautique, visé par des enquêtes pour corruption, tout en jugeant que le moment de partir n’était pas venu, selon un entretien à paraître.

« Pour moi deux choses comptent. D’abord qu’est-ce-qui est mieux pour l’entreprise, et ensuite comment protéger ma réputation et mon intégrité ? », a-t-il dit selon des extraits de cette interview diffusés dimanche par le quotidien allemand des affaires Handelsblatt.

« Je ne m’accroche pas à mon job. Vous pouvez compter sur une chose: si je ne fais plus partie de la solution, alors j’espère m’en rendre compte et tirer les conséquences qui s’imposent. Mais on n’en est pas là », a-t-il ajouté.

Visé par deux autres enquêtes en Autriche et en Allemagne

Airbus est sous le coup d’investigations du Parquet national financier (PNF) en France et du Serious fraud office (SFO) en Grande-Bretagne pour des irrégularités sur des transactions, faits qu’il avait lui-même dénoncés en 2016.

Il est aussi visé par deux autres enquêtes en Autriche et en Allemagne autour de la vente d’avions de combat de type Eurofighter à Vienne. Selon le parquet général de Munich, la justice allemande dispose « de peu de preuves de corruption ».

En Autriche, Tom Enders figure parmi les personnes visées par l’enquête sur la vente des 18 avions de combat Eurofighter en 2003. A l’époque, il dirigeait la branche défense du groupe Airbus. M. Enders a affirmé vendredi qu’il y avait « un risque d’importantes pénalités pour l’entreprise » dans une lettre adressée à tous les salariés du groupe.

Le Quotidien / AFP