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Wimbledon : l’inoxydable Venus Williams de retour en finale


Venus Williams a une belle opportunité de décrocher un huitième trophée majeur. (photo AFP)

L’Américaine Venus Williams, quintuple lauréate de Wimbledon, a décroché une neuvième finale à Londres grâce à son succès contre la Britannique Johanna Konta, 7e mondiale, en deux sets (6-4, 6-2) en demi-finales jeudi.

C’est la première fois depuis sa défaite contre sa sœur Serena en 2009 que la Floridienne de 37 ans renoue avec la finale de Wimbledon. Elle affrontera samedi l’Espagnole Garbiñe Muguruza qui a surclassé la Slovaque Magdalena Rybarikova (6-1, 6-1) un peu plus tôt.

Titrée cinq fois entre 2000 et 2008 à Londres, l’ancienne n°1 mondiale (11e aujourd’hui) a remporté ses deux autres trophées majeurs à l’US Open en 2000 et 2001.

Pas de Serena pour la gêner

Sur le « Centre court », elle a fait parler sa puissance dans les échanges et a profité de la faiblesse en deuxième balle de Konta, qui rêvait de devenir la première Britannique titrée à Londres depuis Virginia Wade en 1977. Le suspense n’aura finalement duré que la moitié d’un set. Venus Williams n’a pas laissé beaucoup d’occasions à son adversaire et n’a d’ailleurs eu que deux balles de break à écarter.

« Jo a tout donné, mais je crois que mon expérience m’a beaucoup aidé aujourd’hui. Je suis tellement contente », a savouré l’intéressée qui avait perdu la finale du dernier Open d’Australie, en janvier face à sa sœur Serena. Cette dernière l’avait aussi battue lors de trois finales à Wimbledon. Actuellement enceinte, la détentrice du record de trophées majeurs dans l’ère professionnelle (23) n’est pas là pour la gêner cette année.

Venus Williams a donc une belle opportunité de décrocher un huitième trophée majeur même si Muguruza, finaliste en 2015 et championne de Roland-Garros 2016, s’annonce coriace. « Ce ne sera pas facile mais je vais donner le maximum », a promis l’Américaine devenue la joueuse la plus âgée à rallier la finale depuis sa compatriote Martina Navratilova, battue en 1994 par l’Espagnole Conchita Martinez.

Le Quotidien/AFP