Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La section luxembourgeoise de l’Unicef estime que sa mission a été «aussi importante en 2016 qu’en 1946». Retour sur des projets de premier plan.
Le comité luxembourgeois de l’Unicef a clos son assemblée générale sur un bilan assez sombre. «En 2016, 70 ans après sa création, l’Unicef a été confronté à des crises et une violence à l’égard des enfants dans des dimensions que nous n’avons plus vues depuis la Seconde Guerre mondiale», a expliqué la présidente, Maryse Arendt.
Dans le monde, 60 millions de personnes, dont la moitié des enfants, sont en fuite et 230 millions d’enfants vivent dans des pays en conflit. La mission de l’Unicef a donc été aussi importante en 2016 qu’en 1946.»
Des projets très concrets
La section Unicef du Luxembourg, fondée en 1979, a collecté un total de 3,3 millions d’euros pour ses projets. Citons, parmi les plus emblématiques, le plan «Stop à l’excision des femmes en Éthiopie» : 900 000 euros ont été transférés en faveur d’un programme qui soutient la prévention de la mutilation génitale féminine, ainsi que des soins médicaux destinés aux filles et aux femmes victimes de cette pratique en Éthiopie.
Le projet «Des écoles pour l’Afrique», conduit en Guinée-Bissau, a permis de récolter 47 000 euros, notamment pour la formation d’enseignants et la modernisation des infrastructures.
Le projet «La santé pour les enfants syriens», piloté dans les camps de Jordanie, a quant à lui reçu 65 000 euros de soutien. Grâce à ces donateurs, l’Unicef a pu lancer l’initiative Makani, signifiant «Mon espace», créant plus de 200 centres communautaires dans les camps et dans les communautés hôtes et offrant ainsi un lieu protégé pour les enfants syriens.
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Don et informations : www.unicef.lu
