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La « nouvelle » police grand-ducale promet plus de proximité


La réorganisation promet plus de concentration des moyens. (photo Tania Feller)

La police grand-ducale se réorganise à compter de ce mercredi 11 janvier. Fusions, communautés… on fait le point.

Moins d’administratif, plus de terrain, plus de proximité, plus de contacts humains. Voici en somme, les promesses de la réorganisation des commissariats de police au Grand-Duché. La réorganisation territoriale de la police est l’un des points forts de la réforme adoptée le 29 juillet.

Des fusions

Le 14  décembre, le vice-Premier ministre, Étienne Schneider, inaugurait à Schifflange le nouveau commissariat «Porte du Sud», fruit de la fusion des équipes de Schifflange et Mondercange. Deux nouvelles fusions sont annoncées  : les commissariats de proximité d’Esch- Nord et d’Esch-Sud dans le bâtiment de l’avenue J.-F.  -Kennedy, et les unités de Niederanven, Roodt-sur-Syre et Moutfort.

Des «communautés»

Huit communautés de commissariats sont créées à partir de ce mercredi  : Bertrange-Strassen (commissariat Porte de l’Ouest), Rédange-Rambrouch (commissariat Atert), Grosbous-Heiderscheid (commissariat Turelbaach), Wiltz-Bavigne (commissariat des Ardennes), Hosingen-Clervaux (commissariat Ourdall), Larochette-Junglinster (commissariat de l’Ernz), Wormeldange-Grevenmacher-Wasserbillig (commissariat Museldall), Roeser-Bettembourg (commissariat Réiserbann).

Qu’est-ce que ça change?

Dans les communautés, les commissariats ne disparaissent pas. Chacun garde son bâtiment, à la différence des fusions. En revanche, un numéro de téléphone unique est mis en place pour chaque communauté, facilitant le contact avec les policiers. Quoi qu’il en soit, fusion ou communauté, les policiers feront plus de rondes sur le terrain. Les nouvelles unités fonctionneront en règle générale de 7  h à 21  h sur deux roulements, du lundi au vendredi. En cas de besoin, un service sera assuré les week-ends.

Le service au citoyen sera ainsi amélioré. Jusqu’à présent, les commissariats en question ne fonctionnaient qu’avec un roulement par jour, en principe de 8  h à 12  h et de 13  h à 17  h. Pour les urgences, les centres d’intervention responsables agiront toujours 24  h/24.

Hubert Gamelon