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[Volley] Strassen, un nouveau titre acquis au forceps


Les Strassenois peuvent laisser éclater leur joie : ils s’offrent un 18e titre de champions. (photo Luis Mangorrinha)

Le champion du Luxembourg a souffert pour conserver son titre, samedi, face à une solide équipe de Bertrange qui l’a bousculé jusqu’au bout d’une magnifique empoignade.

Il était sûrement possible de mieux faire pour Bertrange, samedi en fin de journée, à l’occasion du match n° 2 de la finale de Novotel Ligue. Il n’a vraiment pas manqué grand-chose aux joueurs de Paul Dobré pour faire basculer de leur côté les deux premières manches. Ces derniers peuvent aussi estimer avoir été victimes d’une erreur d’arbitrage à un moment crucial du deuxième set.

Alors qu’ils menaient 29-28, l’arbitre les a sanctionnés pour une faute au filet peu évidente. Bousculés, les champions du Luxembourg ont fini par revenir aux affaires à chaque fois dans le money time et maintenir leur suprématie sur le volley au Grand-Duché.

Ils se sont lâchés au bon moment, une fois à -2 (23-21) dans le premier set, puis à 20-18 dans le suivant. Et Milosevic ainsi que Gagin n’ont pas boudé leur plaisir en claquant deux balles monstrueuses sur le parquet pour permettre au VCS de mener 2 manches à 0.

Mais que se serait-il passé si la balle de set de Cornil pour l’égalisation à 1-1 n’avait pas été invalidée ? Peut-être aurait-on assisté à un tout autre dénouement.

Bertrange ne s’en relèvera pas

Si les joueurs de Massimo Tarantini avaient frôlé la correctionnelle, ils n’en étaient pas moins à une manche d’un nouveau titre (le 18e). En face, la frustration, la colère, le doute s’étaient installés dans les têtes. Et tous ces sentiments négatifs vont finir par faire perdre les pédales aux coéquipiers de Steve Weber.

Ces derniers, malgré les prestations de haut vol de leur attaquant-réceptionneur belge Cornil, du Tchèque Kolacny et de leurs deux centraux Viens et Distefano, ne parviendront jamais à surmonter ce passage à vide. Ils finiront par lâcher prise dans un troisième set plus vite expédié que les précédents (19-25).

Encore une fois, Strassen a su construire son succès en prenant l’ascendant psychologique sur son adversaire. Dans les regards et les attitudes, les Jaune et Noir étaient des «tueurs» et venaient de démontrer une nouvelle fois que même avec du retard au tableau d’affichage, ils étaient toujours sûrs de leur force.

La perspective de remporter un nouveau doublé la saison prochaine galvanise déjà Boris Milosevic et ses copains. Mais attention, comme le souligne Massimo Tarantini : «On sent que notre marge de manœuvre se réduit d’année en année».

Gilles Tarral

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