La passe de trois pour les Maméroises qui décrochent une nouvelle Coupe de Luxembourg. Les filles de Ranguel Krivov ont battu Walferdange 3 manches à 0, samedi.
Bravo! Mamer a remporté sa troisième Coupe de Luxembourg de suite en s’imposant de fort belle manière contre Walferdange, pourtant invaincu lors de la saison régulière. Les consignes de Ranguel Krivov avant le match ont parfaitement fonctionné. L’Américaine Ballenger et l’Albanaise Hasku ont fait le travail sur les premiers ballons en jonglant habilement entre attaques franches et feintes.
Et comme Mach et Vukicevic ne laissaient filer, elles aussi, que très peu de points, Mamer s’envolait au tableau d’affichage (2-8, puis 12-20). En face, les artilleuses attitrées, Hoffmann, Bratuhhina-Pitou et Piata, avaient du mal à conclure face à la défense adverse parfaitement organisée. Les semelles semblaient lourdes chez les joueuses de Laurent Van Elslande et le VCM décrochait aisément le premier set (19-25).
Les Maméroises maîtrisent leur sujet
Au début du deuxième, la RSRW semblait avoir retrouvé un peu de jus (3-0), mais la combativité, à l’image de Vukicevic, redoutable sur la ligne de service, n’avait pas quitté le camp de Mamer (8-10). Les coéquipières de Nathalie Braas avaient toujours autant de mal à construire leurs attaques. En face, la paire Ballenger-Hasku enchaînait les points. Koos s’invitait à la fête et concluait la manche de son bras haut (19-25). À 0-2, Walfer était dos au mur.
Mais une nouvelle fois, les Maméroises faisaient petit à petit la différence face à un ensemble walferdangeois qui n’arrivait pas à se retrouver, à l’image de Bratuhhina-Pitou, affaiblie et loin de donner le meilleur d’elle-même. La stratégie des coéquipières d’Annalena Mach semblait infaillible. Walferdange n’avait pas les armes pour contenir la marche en avant de son adversaire.
Et il finissait par céder sur le score de 3 sets à 0 sur un dernier rush de Ballenger (23-25). Cette fois pour la RSRW, il fallait accepter la défaite et donner rendez-vous à son adversaire dans trois semaines pour la revanche en finale de la Novotel Ligue.
De notre correspondant Gilles Tarral