Pour leur premier match de poules en Ligue des champions, Kamil Rychlicki et Pérouse reçoivent ce jeudi soir Trentin, qu’ils ont déjà affronté à deux reprises cette saison.
Après neuf journées de championnat, Pérouse occupe la deuxième place de Serie A, à six longueurs de Civitanova, mais avec trois matches de retard… Votre seul revers date du 24 novembre, à domicile, contre Modène (2-3). Quel regard portez-vous sur ce début de saison ?
Kamil Rychlicki : On a besoin de jouer plus de matches comme ceux face à Modène pour progresser. C’est exactement le genre de confrontations qui va nous permettre de hausser notre niveau de jeu.
Élever votre niveau de jeu peut vous permettre de mieux gérer les situations chaudes ?
Mieux appréhender les moments importants. Vous savez, le moment où tout se joue. Par exemple, contre Modène, cela s’est joué sur un point par-ci, un point par-là. Ce sont des moments très particuliers.
Des moments où la maîtrise prend le pas sur la technique…
Au vu de notre effectif, tout le monde sait qu’on a les moyens d’aller très loin dans toutes les compétitions. La qualité est là. Maintenant, il faut que l’on soit capable de gérer la pression. Le truc le plus important, c’est de convertir la balle de match. Mais de semaine en semaine, on voit que les automatismes se peaufinent.
Je ne suis vraiment pas la bonne personne pour parler du covid, je ne regarde jamais les news
En parlant de match de niveau, vous recevez ce jeudi Trentin, que vous aviez dominé de la tête et des épaules en championnat (3-0/25-12, 25-21, 25-18)…
(Il coupe) Oui, mais juste avant, Trentin nous avait éliminés en demi-finale de la Super Coupe d’Italie en trois sets (NDLR : 25-21, 25-21, 25-23). Il y avait une grande volonté de notre part de prendre notre revanche, ceci explique peut-être cela… Enfin, le score de la première manche. Mais cela s’explique peut-être aussi par l’ambiance qui régnait dans la salle. Les 2 500 spectateurs avaient vraiment fait beaucoup de bruit…
Cette première partie de saison correspond-elle à vos attentes ?
De mes attentes, on en reparlera en fin de saison… Alors, pour l’instant, je dirais simplement que nous ne sommes pas encore au niveau auquel on devrait être. On a encore une bonne marge de progression.
Collective, individuelle ou les deux ?
Les deux. Je pense que le temps permettra à chacun de mieux se trouver sur le terrain. Quant à moi, je ne suis pas complètement satisfait de mon début de saison. Bon, même si j’ai progressé dans l’un ou l’autre domaine, il y en a d’autres où je ne suis pas encore à 100 %.
Lesquels ?
Par exemple, je suis plus performant sur mon service. En revanche, au niveau finition, je fais encore trop de mauvais choix. (NDLR : en huit matches de championnat, il a inscrit 90 points et tourne à 48,3 % d’efficacité en attaque. Contre 52,8 % la saison dernière avec Civitanova).
Comment l’expliquez-vous ?
Je suis dans une nouvelle équipe, avec un nouveau passeur. Cela demande un peu de temps. Et ça tombe bien, on en a encore suffisamment devant nous avant les grandes échéances.
En cette période d’augmentation des cas positifs au covid-19, certains pays comme l’Allemagne envisagent déjà le huis clos pour les compétitions. Qu’en est-il en Italie et cela vous inquiète-t-il?
(Il rit) Alors là, je ne suis vraiment pas la bonne personne pour parler du covid, je ne regarde jamais les news.
En championnat, comment cela se passe-t-il?
Dans notre équipe, tout le monde est vacciné. Après, je ne sais pas si c’est le cas dans les autres.
Recueilli par Charles Michel