Le « douzième homme » de la soirée, ça risque d’être lui : un robot de surveillance testé pour la première fois lors du Tour de Luxembourg et… mercredi soir à l’occasion du match de foot houleux Ettelbruck-Jeunesse Esch.
On dirait un lointain cousin de Wall-E. Sauf que derrière des airs sympathiques, c’est l’œil de Moscou. Le robot déployé mercredi soir autour du stade Deich pourrait bien détenir des images des tensions qui ont émaillé l’après-match. Rien de grave. Quelques échauffourées à l’extérieur du stade, impliquant supporters eschois et ettelbruckois.
Coup de bol ou plan sécurité bien préparé ? Le robot a un propriétaire qui n’est pas étranger au match : le président d’Ettelbruck en personne, Tun di Bari. Ce dernier est directeur administratif de la société de sécurité civile Dussmann Luxembourg. Pas une petite boite. Dussmann-Luxembourg a développé ce robot avec des objectifs sécuritaires haut de gamme : le robot est capable d’enregistrer des images à 360 degrés des heures durant, et de les conserver pendant 24 heures.
La police luxembourgeoise va donc consulter son nouveau « collègue » rapidement.
Le public avait été avertie de l’utilisation d’un engin d’enregistrement mobile avant le match… à coup sûr, les ultras se montreront plus méfiants la prochaine fois.
Jessy Ferreira et Le Quotidien
Le Quotidien vous avez une erreur dans votre article. Le robot n’est pas à Dussman mais à Luxsecurity S.A.