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US Esch-Rosport : ça sent le match de la dernière chance…


Lors du match aller, en août, l'US Esch s'était imposée à l'extérieur 2-1 face à Rosport, ouvrant ainsi son compteur... mais c'est loin (Photo : Marcel Nickels).

Quand l’avant-dernier de la BGL Ligue, qui reste sur cinq défaites de rang, rend visite à la lanterne rouge, forcément, toute défaite devient périlleuse…

Pas besoin que l’on vous fasse un dessin sur l’importance de la rencontre prévue ce soir, à 20 h, entre les deux derniers du championnat! «Le match de la dernière chance? Oui, c’est un peu le cas pour nous…», souriait Pedro Resende, l’entraîneur de l’US Esch. «On se doit de gagner cette rencontre. Après, j’espère surtout qu’on aura plus de chance que vendredi face à Strassen. Notez, je pourrais aussi dire ça de beaucoup d’autres rencontres…» Car comme cela a déjà été dit ces derniers temps, l’US Esch n’a certainement pas le nombre de points qu’il mériterait. En attendant, avec 14 unités de retard sur l’actuel barragiste, Rodange, et 21 point encore à distribuer, cela sent forcément fortement le roussi…

«Il faudra la même chance que l’an passé»
Rosport, lui, n’est «qu’à» quatre points des Rodangeois. Mais après une série de cinq revers consécutifs, tout autre résultat qu’une victoire aujourd’hui devrait être considéré comme une défaite. «Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous avons grandement besoin de points. On doit l’emporter, glissait René Roller. Après, vous ne me croirez peut-être pas, mais le moral est bon dans l’équipe. Oui, malgré ce 0 sur 15. Notre deuxième période à la Jeunesse ce week-end était encourageante. Nous avons bien joué et il ne nous a pas manqué grand-chose…» Ce que, entre parenthèses, Marc Thomé, l’entraîneur de la Jeunesse, ne contredisait pas. «On a les occasions pour mener 1-2 à la Frontière. Et si on arrive à mettre cette balle au fond des filets, je ne sais pas comment cette rencontre se termine…», reprend un Roller qui joue, à nouveau, les pompiers de service dans les rangs de Rosport.

Des matchs plus abordables pour Rosport
L’an passé, il avait mené l’équipe à un beau 16 sur 27 dans les 9 derniers matches de championnat. Ce qui lui avait permis de se sauver. Il faudra sans doute une performance du même genre pour reconduire pareil exploit. «Mes premières semaines étaient bien. Après, quand on perd cinq matches de suite, cela se complique forcément… Enfin, on n’a pas été battus par n’importe qui non plus (NDLR : Dudelange, Differdange, la Jeunesse, Mondorf et Pétange).

Les matches qui se profilent à l’horizon semblent plus abordables (NDLR : US Esch, Hamm Benfica, Rodange et Hostert). Mais pour se sauver, il faudra la même chance que l’an passé.» Qui plus est, l’équipe n’est plus vraiment la même qu’il y a un an. «On a perdu sept joueurs importants», grimace Roller. Effectivement : Karapetian (Progrès), Vogel (Progrès), Steinbach (Jeunesse), Dos Santos (Strassen)… Et, sans leur manquer de respect, leurs remplaçants peinent un peu à les faire oublier. «Mais le talent pour se maintenir est bien là!» Et si Rosport réussit son pari, la saison prochaine se fera sans René Roller. «Je l’ai annoncé voici quinze jours à mes dirigeants…»

Julien Carette

Rencontre ce mercredi 11 avril, à 20 heures au stade de l’US Esch.

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