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Un deuxième dirigeant du Benfica Lisbonne inculpé


Après le président, c'est le vice-président qui est rattrapé par la justice, dans le cadre d'une opération anticorruption. (illustration AFP)

Le ministère public portugais a confirmé mercredi l’inculpation d’un deuxième dirigeant du Benfica Lisbonne dans le cadre d’une enquête pour corruption qui implique notamment le club de football le plus populaire du pays.

Outre Luis Filipe Vieira, un homme d’affaires de 68 ans aux commandes du Benfica depuis 2003, la justice « a inculpé Fernando Tavares », vice-président du Benfica pour les autres activités sportives du club, dans le cadre d’une opération anticorruption, a indiqué le parquet général de la République (PGR).

Mardi, une source proche du dossier avait précisé que Luis Filipe Vieira avait « été inculpé en raison de soupçons de trafics d’influence ». Le coup de filet effectué par le ministère public et l’unité de lutte contre la corruption de la police judiciaire a conduit « à ce stade à l’inculpation de 12 personnes, parmi lesquelles cinq ont été arrêtées » et connaîtront dans les prochaines heures « les mesures de contrôle judiciaire qui leur seront appliquées », a précisé mercredi la PGR.

Des avocats et des juges arrêtés

Parmi les personnes arrêtées figurent deux avocats et un officier de justice. L’enquête a également entraîné l’inculpation notamment de deux juges de la Cour d’appel et d’un dirigeant sportif. Dans le cadre de cette enquête pour « corruption, obtention d’avantages indus, blanchiment de capitaux, trafic d’influence et fraude fiscale aggravée », les autorités ont mené une trentaine de perquisitions, y compris à la Cour d’appel de Lisbonne.

Selon les médias locaux, le principal suspect de la dénommée « Opération Lex » est Rui Rangel, un juge à la Cour d’appel de Lisbonne qui s’était porté candidat à la présidence du Benfica en 2012. Rui Rangel devrait être entendu par la justice le 8 et 9 février prochain.

Le Quotidien/AFP

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