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[Triathlon] Bob Haller déjà sur le pont


Le Luxembourgeois a une nouvelle occasion de montrer qu'il est en pleine forme, puisque le calendrier lui permet de s'aligner dès ce week-end sur une World Triathlon Series, en Australie, du côté de Gold Coast. (photo DR)

Après une course rageante en Nouvelle-Zélande (18e), Bob Haller sera au départ en Australie samedi.

La semaine dernière, Bob Haller était forcément marqué par les événements lors de la Coupe du monde de New Plymouth. Le triathlète grand-ducal, pourtant en bonne forme, avait vu tous ses espoirs de bien figurer s’envoler à cause d’une lourde chute survenue juste devant lui. Démotivé, il avait terminé en roue libre avec un parcours en course à pied en solitaire.

Du coup, il n’avait pas pu valider de manière positive tout le travail de préparation effectué au sein du groupe de Daziel Warwick, où il a beaucoup mis l’accent sur des efforts très intenses avec peu de récupération.

Mais la forme est là. Il faudrait simplement que la malchance le laisse tranquille. Et justement, il a une nouvelle occasion de montrer qu’il est en pleine forme, puisque le calendrier lui permet de s’aligner dès ce week-end sur une World Triathlon Series, en Australie, du côté de Gold Coast.

Beaucoup plus relevé

Évidemment, le niveau sera beaucoup plus relevé que le week-end précédent, comme en témoigne son numéro de dossard : le 33. Les pointures mondiales sont presque toutes au rendez-vous puisque pas moins de 7 des 10 meilleurs mondiaux sont présents, à commencer par les Espagnols Mario Mola (n°1), Fernando Alarza (n°2), Javier Gomez (n°8) ou encore le Sud-Africain Richard Murray (n°4), vainqueur à New Plymouth.

«Le niveau est bien sûr beaucoup plus haut», confirme Bob Haller, pour qui il s’agira de la première participation à l’épreuve australienne. Et le Luxembourgeois s’attend à souffrir : «Le parcours est très plat. Et la principale difficulté, c’est le vent de face au retour. En plus, il doit y avoir une vingtaine de virages à prendre par tour, ce qui rend le parcours très technique», note-t-il.

Depuis qu’il est de retour en Australie, où il a passé la majeure partie de sa préparation pour la course en Nouvelle-Zélande, tout se passe visiblement bien : «Je me sens bien. Bien sûr, j’ai encore un peu mal aux muscles mais je ne me sens pas trop mal aux entraînements.»

Pour cette course, l’ambition est forte : «Je vise un bon résultat. Genre top 25, voire top 20, ce serait très bien.» Il faut rappeler que pas moins de 23 concurrents figurent dans le top 50 de la hiérarchie mondiale. Un ranking où Bob Haller a logiquement chuté, puisqu’il a perdu tous les points de sa neuvième place à New Plymouth l’année dernière et se retrouve désormais à la 91e place.

Réussir à se hisser dans un top 25 serait donc déjà en soi une très belle performance. Et pour y parvenir, le Luxembourgeois compte sur les mêmes ingrédients que le week-end précédent : «Je vais partir sur le même plan qu’en Nouvelle-Zélande. Je pars vite en natation. La question, c’est de savoir si je tente de prendre la bouée au plus près et de me bagarrer avec les autres ou bien si je m’écarte un peu plus de la mêlée. Ce sera une décision spontanée.»

La semaine dernière, Bob Haller avait reculé au classement au fur et à mesure des passages à la bouée. Lui qui s’est fait tirer par les pieds et a pris des coups plus souvent qu’à son tour ne semble pas décidé à répliquer de la même manière. Après avoir joué de malchance lors de ses premières courses, Bob Haller espère que la chance va enfin tourner. Réponse samedi matin heure luxembourgeoise pour voir s’il a atteint son objectif.

Romain Haas

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