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Tour de Luxembourg : Alex Kirsch mise sur le prologue


Alex Kirsch (ici en quatrième position) voudrait frapper fort ce mercredi soir. (Photo Jean-Jacques Patricola)

Alex Kirsch sera au départ de son cinquième Tour de Luxembourg. Lui aussi devrait bien se classer dans le prologue.

Linus Gerdemann qui avait remporté l’édition 2015, est absent pour cause de maladie. Cela change quoi pour votre équipe ?

Alex Kirsch : En fait, pas énormément de chose dans le sens où notre équipe ne sera pas favorite, vu le plateau. Ce mercredi soir, il y a le prologue où nous serons plusieurs à faire du mieux possible. Puis l’étape de jeudi à Hesperange un sprinter est attendu, avec sans doute un duel entre André Greipel et Caleb Ewan. Je vois bien l’équipe Lotto prendre la course en main. Ils vont rouler car c’est la seule étape promise théoriquement à un finisseur. Mais surtout, pour la suite, je vois une très grosse équipe BMC. Ils auront tout intérêt à contrôler car ils ont plusieurs cartes à jouer.

Vous évoquiez Greipel et Ewan pour l’étape de Hesperange. Mais vous avez dans votre équipe Stölting Gerald Ciolek, l’ancien vainqueur de Milan-Sanremo…

Il faut être réaliste, en ce moment, c’est normal qu’il ne soit pas au niveau de Greipel qui revient du Giro. Gerald a été malheureusement malade au moment des classiques. De la pure malchance. Il reste un grand sprinter, mais il va revenir petit à petit dans l’allure.

Lorsqu’on a dans son équipe un homme comme Fabian Wegmann, on peut penser au général ?

D’autant plus que Fabian est toujours sérieux à l’entraînement. Récemment, il était sur le Tour de Norvège (NDLR : 39e du classement final). Mais là encore, on n’est pas favoris.

Revenons à vous. Quelles sont vos ambitions ?

Je ne le cache pas, j’aimerais réussir un grand prologue où j’ai déjà eu la chance de faire deux top 10. J’apprécie beaucoup ce genre d’efforts brefs, même si ça fait mal. Et pour la première fois, je me suis entraîné de manière spécifique. Voici deux ans, j’avais terminé troisième sans rien faire, je sortais juste d’une bonne série de courses. L’an passé, je termine septième alors que je n’étais plus en forme. Je me suis dit que ça valait le coup de préparer ce prologue. On verra bien.

Qu’est-ce qui change, selon vous, par rapport l’édition 2015 ?

Le niveau est plus élevé et les étapes ont été non seulement raccourcies, mais elles sont moins difficiles avant les entrées sur les circuits finaux. C’était l’un des souhaits d’Andy Schleck (NDLR : devenu président délégué du Skoda Tour). Du coup, l’étape reine, à Differdange, fait moins de 180 kilomètres alors qu’il y a deux ans, elle en faisait 215 km. C’est une grosse différence. Cela change beaucoup de choses car dans ces conditions-là, les trois passages au col de l’Europe sont moins durs.

Quelle sera la clé de cette édition ?

Difficile à dire. Même l’étape de Schifflange peut être décisive. En 2014, sur un tracé semblable, on retrouvait toujours les mêmes coureurs devant. Moi, je pense que cela va se jouer à peu de chose. Même peut-être dans la dernière étape. C’est aussi pour cela que je vois bien l’équipe BMC régenter la course. Car ils ont les coureurs pour ça.

Mais les équipes Pro Continental comme la vôtre auront faim, n’est-ce pas ?

Oui dans ce genre de courses, les équipes de deuxième division ont envie de briller face à des équipes World Tour. C’est aussi une belle occasion de marquer des points UCI.

Entretien avec Denis Bastien

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