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Tommy Wirtz : « Rien n’est impossible » (Interview)


Challenge cup (8e de finale) – Dudelange dispute ses deux matches face aux Portugais ce samedi et ce dimanche. Le demi-centre dudelangeois Tommy Wirtz veut croire à l’exploit à Lisbonne, même s’il s’attend forcément à rencontrer une équipe supérieure sur le papier.

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Tommy Wirtz estime qu’un exploit n’est pas impossible au Portugal. (Photos : Julien Garroy)

> Quel est votre sentiment avant cette double confrontation face au Benfica ?

Tommy Wirtz : Je suis content. On aura droit à une grande confrontation face à une grande équipe. Benfica, ce n’est pas n’importe qui. C’est une équipe avec de l’expérience, qui a une renommée. Lisbonne est une grande ville. J’ai hâte de jouer cette rencontre.

> Comment les avez-vous préparés ?

On s’est entraînés normalement, comme les autres fois. On a droit encore à une session d’entraînement dans leur salle. On a regardé des rencontres du Benfica pour se préparer au mieux. La tâche sera dure, car c’est une équipe qui sait jouer.

> Quel est l’objectif dans cette compétition ?

C’est au moins de sortir avec la tête haute de ces deux rencontres. Rien n’est impossible. C’est certain qu’ils partent favoris. Ils jouent à domicile et ils sont tous professionnels. Il faudra être performants pendant toute la rencontre et espérer qu’eux ne seront pas dans leur meilleure forme. Mais je me répète, rien n’est impossible. On a nos chances.

> Quel est votre état d’esprit ?

Il est très bon, on va bientôt rentrer dans l’avion (NDLR : interview réalisée peu avant que les Dudelangeois décollent du Luxembourg). On a la possibilité de jouer face à une grande équipe, de bons joueurs. Et c’est une compétition européenne, c’est toujours plaisant.

> Pensez-vous Benfica capable de vous sous-estimer ?

Bonne question, je ne sais pas vraiment. Mais je dirais que non. S’ils sont dans cette compétition, c’est qu’ils veulent la gagner. En tout cas, ils ne vont pas jouer pour perdre. Ils vont tout donner, c’est quand même une compétition européenne.

> Comment avez-vous étudié le jeu du Benfica ?

On a analysé certaines de leurs rencontres et je sais que l’on va encore regarder des extraits sur place, avant le premier match. Sur le plan individuel, on va encore travailler pour réunir le maximum d’atouts et mettre toutes les chances de notre côté.

> Qu’est-ce qui vous motive le plus : le titre de champion du Luxembourg ou le titre en Challenge Cup ?

Dur de répondre à cette question. De préférence les deux! Mais bon, à choisir, je dirais cette Challenge Cup. C’est un nouveau défi et c’est une compétition européenne. Comme j’ai déjà remporté le championnat auparavant, j’adorerais gagner cette compétition.

> En pourcentage, à combien jugez-vous la possibilité de passer ce tour ?

On est bien d’accord qu’ils partent favoris de cette double confrontation. En plus, ils ont l’avantage de jouer à domicilie. Mais si je dois juger nos chances, je dirais qu’on a 40% de chances de passer.

Entretien avec notre correspondant Jessy Ferreira