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[Tennis] Les Luxembourgeoises en mission


Marie Weckerle et ses copines veulent briller à Skopje. (photo Mélanie Maps)

Descendue à l’échelon 3 de la Billie Jean King Cup à l’issue de la dernière campagne en 2022, l’équipe nationale est bien décidée à vite reprendre l’ascenseur.

Oubliée la déception de la descente au 3e niveau vécue l’an dernier en Finlande après le match de barrage perdu contre la Grèce. Les Luxembourgeoises comptent ne pas s’éterniser bien longtemps à cet étage. «L’objectif est clairement de monter ! Je pense que c’est possible», lance Marie Weckerle. La jeune femme (1 114e joueuse mondiale) est pourtant consciente que la tâche ne s’annonce pas des plus simples à Skopje, en Macédoine du Nord : «Il y a de bonnes équipes et, sur le papier, on n’est pas les favorites.» Il n’en demeure pas moins que le Grand-Duché est le pays le mieux classé parmi les onze nations présentes, réparties dans deux groupes.

En effet, le Luxembourg pointe au 66e rang planétaire, alors que la Finlande se trouve en 75e position, les locales à la 83e et le Monténégro à la 84e place. Mais selon toute vraisemblance, parmi nos adversaires, les premières devraient notamment évoluer avec Anastasia Kulikova (355e à la WTA) et Laura Hietaranta (625e), les secondes avec Lina Gjorcheska (232e) et les dernières potentiellement avec leur atout majeur Danka Kovinic (88e), bien connue sur le circuit. Pas une mince affaire, donc, pour les protégées de la capitaine Anne Kremer, qui joueront contre les Monténégrines dans les jours à venir, mais aussi face à des adversaires moins huppées comme les Chypriotes, les Arméniennes et les Saint-Marinaises dans la poule A.

La jeunesse aux commandes

La difficulté se corse quand on sait que seule une équipe montera à l’échelon supérieur au terme de la semaine (les deux premières de chaque groupe s’affronteront samedi lors de la finale d’accession au groupe 2). Qu’importe, la jeune garde luxembourgeoise composée de Marie Weckerle (20 ans), Liz Badde (19 ans), Eléonora Molinaro (22 ans) et Laura Palumbo (16 ans), suppléée par l’ancienne professionnelle Claudine Schaul, dont l’un des rôles est «de partager (son) expérience», a elle aussi des arguments à faire valoir. Et la petite délégation est également accompagnée du kinésithérapeute Benjamin Chassin. «C’est très bien, parce que finalement, on va quand même avoir beaucoup de matches pendant six jours», admet Marie Weckerle.

«Après, on s’entraîne toutes à haut niveau, donc on est habituées à faire plusieurs séances par jour. Au niveau de la quantité, on va y arriver. Mais c’est sûr que les matches rajoutent du stress, donc c’est beaucoup plus épuisant. Il faudra bien gérer avec la capitaine en fonction de nos adversaires pour savoir qui sélectionner. Et puis, à nous de bien faire nos récupérations et de bien gérer le stress», ajoute l’étudiante à Sciences Po Paris à propos de ce programme assez chargé.

Arrivées sur place tard dans la journée de vendredi, les athlètes du Grand-Duché ont eu le week-end pour prendre leurs repères, taper dans la petite balle jaune, travailler un peu le physique et surtout s’entraîner «en double pour voir les différentes paires possible». Reste désormais à confirmer.

Mode d’emploi

Les cinq joueuses : Marie Weckerle, Liz Badde, Claudine Schaul, Eléonora Molinaro, Laura Palumbo.
Capitaine : Anne Kremer.

Les équipes

Poule A : Luxembourg, Chypre, Monténégro, Arménie, Saint-Marin.

Poule B : Finlande, Macédoine du Nord, Moldavie, Islande, Albanie, Azerbaïdjan.

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