[Tennis] Marie Weckerle : «Il y avait moyen de gagner un set»

Kyotec Open Solide dans la première manche, la Luxembourgeoise a finalement cédé avant d’être mise plus en difficulté par la favorite Anna-Lena Friedsam lors de la deuxième.

927. C’est le nombre de places au classement WTA qui séparent Marie Weckerle (1 041^e joueuse planétaire), seule représentante du Grand-Duché en lice dans le tableau principal du Kyotec Open de Pétange, de l’Allemande Anna-Lena Friedsam (114^e et tête de série n° 4), l’adversaire face à laquelle la jeune femme de 20 ans était opposée hier soir à l’occasion de ses débuts dans le tournoi qui a été réévalué cette année. Une montagne que la Luxembourgeoise n’a pas réussi à renverser malgré un début de match de très bonne facture (4-6, 0-6).

«Le premier set était vraiment bon. Il y avait forcément l’adrénaline de jouer un match comme celui-là : j’ai eu un tirage assez dur. Mais avec l’euphorie et les spectateurs, je ne me suis pas trop posé de questions. Et puis je n’étais largement pas favorite. Je pense qu’elle était un peu surprise d’avoir quelqu’un en face qui était habituée au rythme. Je l’ai parce que je m’entraîne avec Mandy (Minella). Elle était un peu stressée et elle retenait un peu ses coups. Moi, j’étais à fond dedans et je n’ai pas eu peur!», explique-t-elle.

Effectivement, l’étudiante à Sciences Po Paris, loin d’être intimidée, fait jeu égal avec l’ancienne 45^e mondiale. Mieux encore : elle obtient même deux balles de break au meilleur moment (4-4).

Deux favorites au tapis

Mais l’Allemande, huitième de finaliste à l’Open d’Australie en 2016, ne plie pas. Et dans la foulée, Marie Weckerle efface une première balle de set avant de commettre une double faute sur la deuxième (4-6). «Même avec un tirage comme celui-là, il y avait moyen de gagner un set. J’avais des balles de break à quatre partout. J’étais vraiment proche… Et je l’ai fait douter», commente la principale intéressée. Malheureusement, la Luxembourgeoise semble avoir laissé passer sa chance puisque par la suite, l’expérimenté Friedsam, libérée par le gain de la première manche, hausse le ton.

«Dans le deuxième set, il y a eu une baisse d’intensité parce que j’ai commencé à plus réfléchir. Et elle m’a aussi mis plus de pression en lâchant ses frappes. J’ai vu que, dans le premier set, j’étais vraiment proche alors je me suis posé des questions. Je me suis demandé comment j’aurais pu faire encore mieux. J’ai perdu l’instinct de « juste«  jouer et ça, ça fait la différence», analyse-t-elle. La hiérarchie a été respectée.

Chose qui n’a pas été le cas dans certaines affiches qui se sont tenues dans le courant de l’après-midi. La finaliste de la précédente édition, l’Ukrainienne Daria Snigur (124^e) s’est fait surprendre par la Belge Hanne Vandewinkel (371^e) et la tête de série n° 2, la Roumaine Jaqueline Adina Cristian (98^e) a chuté devant la Russe Julia Avdeeva (244^e).