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[Tennis de table] Sarah De Nutte : «La WTT s’inspire du tennis»


«Cette année, l’organisation des tournois ne relève plus de l’ITTF mais de la WTT», explique Sarah De Nutte. (Photo : Le Quotidien)

La Luxembourgeoise évoque la réforme du calendrier et le WTT Contender de Doha dont elle dispute à partir d’aujourd’hui les qualifications.

Avec Saint-Quentin, vous venez de vous qualifier pour le play-off. On imagine que c’est déjà une satisfaction…

Sarah De Nutte : Avec Saint-Quentin, avec huit victoires pour trois défaites, on a fini la phase régulière à la 3e place et on s’est donc qualifié pour les play-offs. On va affronter Metz, match aller (28 mars) à domicile et le retour (4 avril) là-bas.

En championnat, quel sont les impacts liés à la crise du Covid-19?

Pour l’instant, cela se passe relativement bien. Cela est arrivé qu’en raison de cas positifs, des rencontres ont été reportées. Par exemple, les trois derniers matches, on les a joués en l’espace d’une semaine. Mais je suis contente que le championnat se poursuive, ce qui n’est pas le cas dans tous les pays, et d’avoir pu ainsi jouer régulièrement depuis octobre.

Pour s’y retrouver, on a créé un groupe WhatsApp

Dans quelle forme êtes-vous?

J’ai très bien débuté la saison, même si j’ai perdu mes quatre derniers matches (rires). J’ai bien joué. Maintenant, pour ce qui est de ce tournoi, je connais juste le nom de mon adversaire (NDLR : la Sud-Coréenne Kim Nayeong) sans savoir précisément à quelle heure je joue. Bon, faut dire que depuis que nous sommes arrivés ici au Qatar, nous n’avons pas beaucoup d’informations.

Comment l’expliquez-vous?

Cette année, l’organisation des tournois ne relève plus de l’ITTF mais de la WTT. Et pour s’y retrouver, on a créé un groupe WhatsApp afin de communiquer, car il y a toujours l’une ou l’autre info qui manque… Sans parler du fait que la bulle sanitaire dans laquelle on se trouve n’est pas vraiment une bulle, même si nous avons passé les 48 premières heures dans la chambre sans pouvoir ouvrir les fenêtres… Au début, tous les joueurs et joueuses devaient loger dans le même hôtel. Finalement, on est répartis sur trois sites différents. Certains ont des balcons, d’autres non. Alors forcément, ça râle.

Quel regard portez-vous sur cette réforme du calendrier international dont le modèle semble se rapprocher de celui du tennis?

Difficile à dire, cela vient seulement de commencer. Normalement, il devrait y avoir plusieurs tournois ici au Qatar, plusieurs en Chine et en Europe. Mais avec le Covid-19, on ne sait pas. Ce qui est bien, c’est que cette organisation met beaucoup d’argent afin d’attirer l’attention des médias. Après, comme la WTT s’inspire du tennis, et veut faire un calendrier assez complet, ce ne sera pas simple de concilier tous les rendez-vous en raison de la crise sanitaire. Notamment ceux avec son club.

Cette réforme voit la création de quatre tournois du Grand Chelem et d’autres tournois répartis en catégories. Cela offre une plus grande clarté, non?

Par le passé, on avait déjà simplifié le classement mondial. Quel va être l’impact? On ne sait pas.

Entretien avec Charles Michel

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