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Tennis de table : Dudelange est imbattable


Explosion de joie et champagne à gogo pour les Dudelangeois, qui ont transformé leur salle en piscine après la balle de match. (Photo Editpress/Jerry Gerard)

[BDO TT League – finale, 2e manche] Les Dudelangeois ont bouclé la saison en marchant sur Ettelbruck (5-2), seule équipe de la saison à avoir le potentiel pour lui résister. Rendez-vous l’an prochain pour la passe de cinq ?

La fête a duré une bonne partie de la nuit, samedi soir, dans le hall du gymnase du lycée Nic-Biever. Elle a permis de voir que malgré une saison éprouvante marquée par une série de blessures que Dudelange n’avait jamais connue ces dernières années, il restait encore un peu de jus. Sinon, Mike Bast n’aurait jamais trouvé la force de rendre hommage à Michael Jackson en s’exerçant au moonwalk. La bière coulait alors à flots pour les supporters du DT Diddeleng, qui arboraient un t-shirt spécial où on pouvait lire Oops we did it again ! parodiant le tube de Britney Spears.

Avant la musique, il y a eu du sport. Avant le houblon et le champagne, il y a eu de la sueur. Comme il y a trois semaines lors de la première manche, Dudelange a dû s’employer pour venir à bout d’Ettelbruck, mais il faut dire la vérité : il a eu beaucoup de facilité à se débarrasser de son adversaire cette fois-ci. Parce qu’à la maison, Gilles Michely et ses coéquipiers ont été portés par 250 spectateurs acquis à leur cause.

Kill prend sa revanche sur Mladenovic

Le soutien du public ne fait pas tout en tennis de table, mais on peut jurer que Christian Kill s’est senti encore plus fort grâce à l’armée de t-shirts verts qui n’a cessé de l’encourager lors du match face à Luka Mladenovic. Il y a trois semaines, l’Ettelbruckois avait balayé Kill (3-0) dans des proportions suffisamment importantes pour qu’on puisse en faire le favori pour leurs retrouvailles. Mais Kill, qui avait promis une revanche, a tenu sa parole. Après une première manche pénible (8-11), il a sorti les crocs et fait la différence grâce à son service et à sa première balle (5, 4, 7). On s’est alors dit qu’un joueur de 17 ans aurait été dans de meilleures conditions s’il avait pu recevoir quelques applaudissements d’encouragement. Mais non, le quatuor ettelbruckois ne pouvait compter que sur… deux supporters. Triste.

Qu’importe, Kill semblait de toute façon trop fort pour Mladenovic samedi. Son point a permis aux siens de passer devant à la pause (3-1) et rien ne pouvait alors arrêter le rouleau compresseur dudelangeois, qui connaissait trop bien le chemin du bonheur pour se perdre en route. Alors Zoltan Fejer-Konnerth s’est offert Dragos Olteanu (3-1) et Gilles Michely a sauvé une balle de match incroyable face à Cekic avant de s’en procurer une. Mais le Monténégrin l’a à son tour sauvée et retardé la fête dudelangeoise (2-3). Comme l’an dernier, le dernier point de la saison revenait à Kill, qui ne faisait aucun détail face à Stéphane Dijou (3-0). Il a marqué un temps d’arrêt avant de laisser exploser sa joie.

Comme si cette année, il y avait eu moins de suspense. Mais pas comme si Dudelange considérait ce règne comme une routine. La preuve, pendant que Mike Bast enflammait la piste de danse, ses coéquipiers promettaient de remettre ça l’an prochain.

Matthieu Pécot

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