Accueil | Sport national | [Tennis] De l’or à Kockelscheuer

[Tennis] De l’or à Kockelscheuer


À moins de remporter l’US Open, Belinda Bencic pourrait débarquer au Grand-Duché avec l’ambition de glaner son premier succès sur le circuit WTA de la saison. (Photo AFP)

BGL BNP PARIBAS OPEN (11-19 SEPTEMBRE) Pour son 25e anniversaire, le tournoi n’a pas fait de folie mais s’est tout de même offert la présence de la championne olympique en titre, Belinda Bencic.

On connaîtra sans doute en dernière minute les joueuses qui choisiront de venir chez nous.» Signée le 28 janvier chez nos confrères de Paperjam, cette prévision de Danielle Maas s’est révélée d’une étonnante exactitude. Enfin, pas si étonnante dans la mesure où la directrice du BGL BNP Paribas Open doit composer chaque année avec de multiples imprévus parmi lesquels les volte-faces de certaines concurrentes. Mardi matin, les organisateurs assuraient ne pas disposer de la liste des joueuses engagées. Et ce en raison de «problèmes informatiques» connues par la WTA (NDLR : association des joueuses professionnelles). À cet instant, seules quatre des trente-deux joueuses engagées dans le tableau final étaient connues : Belinda Bencic (WTA 12), Elise Mertens (15), Jelena Ostapenko (30) et Andrea Petkovic (65). Et ce donc, à quelques heures seulement de la présentation effectuée par les organisateurs lors de la conférence de presse tenue, sur le coup de 18 h 30, à l’auditorium de la banque grand-ducale.

On peut être très content d’avoir la médaillée d’or olympique

Son 25e anniversaire, covid-19 oblige, le tournoi a dû le reporter d’une année. Créé en 1996 et intitulé alors Seat Luxembourg Open, le tournoi a fait son bonhomme de chemin sans pour autant connaître une crise de croissance. Pour preuve, depuis le jour où Anke Huber inscrit son nom au palmarès de l’épreuve, son prize money est passé de 164 250 à 250 000 dollars. Cette augmentation illustre, en partie, les contours de ce tournoi. Programmée depuis sa création après l’US Open et donc, en seconde moitié de saison où se déroulent les tournois indoor, l’épreuve a toujours revendiqué son côté «familial». À la moindre occasion, «Dan» Maas rappelle que le succès de son tournoi réside dans la fidélité de certaines joueuses. Quintuple vainqueur du tournoi, dont son premier sur le circuit professionnel en 1999, Kim Clijsters en fut longtemps le symbole. Cette étiquette colle plutôt bien avec la devise du Grand-Duché qui, a-t-on vraiment besoin de le rappeler, est «Nous voulons rester ce que nous sommes». Le tournoi de Kockelscheuer fait figure d’exception dans le paysage tennistique mondial.

Cela dit, pour offrir un plateau attrayant, les organisateurs sont parfois bien contraints de mettre la main à la poche. À défaut de pouvoir attirer une membre du top 10 mondiale, chose très compliquée, la venue d’une joueuse dont la réputation n’est plus à faire est toujours possible. Mais cela a un coût et celui-ci peut atteindre, voire dépasser, le budget alloué à l’organisation de tout le plateau. Et ce sans avoir la garantie que cette joueuse aille au-delà du 1er tour. En raison de la crise sanitaire, et même s’il a pu compter sur le soutien de ses partenaires, le tournoi n’a pas fait de folie. «Ce n’était pas simple d’organiser cette édition, car on ne pouvait pas contacter directement les joueuses, confiait mardi soir Dan Maas. Cela dit, on peut être très content d’avoir la médaillée d’or olympique de Tokyo.» À Bencic, Mertens, Ostapenko et Petkovic se sont ajoutés tardivement d’autres noms. «La WTA nous a fourni la liste juste avant la conférence de presse», explique un membre de l’organisation qui avait eu juste le temps de griffonner sur un bout de papier trois d’entre eux : la Belge Alisson Van Uytvanck (WTA 58), la Française Alizé Cornet (WTA 68) et la Japonaise Misaki Doi (WTA 96).

Wild card pour Minella… et Weckerle?

Au moment où Danielle Maas et son équipe tenaient leur conférence de presse, Mandy Minella disputait mardi en fin d’après-midi le 1er tour des qualifications de l’US Open. L’Eschoise est malheureusement tombée en deux sets (6-3, 7-6) face à la Russe Marina Malnikova (WTA 192). Minella va donc rentrer au Grand-Duché et se préparer pour le BGL BNP Paribas Open puisque sa demande de wild card pour le tableau final a été logiquement été acceptée par les organisateurs. À noter qu’une autre Luxembourgeoise pourrait se voir également octroyer une invitation. Il s’agit de Marie Weckerle. «Mais pour l’instant, ce n’est pas encore officiel», précisait Danielle Maas, la directrice du tournoi.

Charles Michel

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.