La construction d’un nouveau stade pour Dudelange n’est pas d’actualité, mais la situation semble se débloquer entre le F91 et la commune.
Mercredi soir, outre l’excellente nouvelle du résultat glané sur la pelouse du Fola en match en retard (1-2), le F91 a eu une autre bonne nouvelle: au moins une cinquantaine de supporters s’étaient officiellement manifestés pour accompagner l’équipe dans le vol charter qui la conduira à Séville pour y affronter le Betis dans le cadre du 2e match du groupe F de l’Europa League.
Mais pour les futurs immédiat et à long terme du club, l’information la plus importante était attendue jeudi matin, à l’issue d’une réunion entre les dirigeants du club accompagnés par leur mécène, Flavio Becca, et le bourgmestre de la ville et ses échevins et techniciens, Dan Biancalana.
Depuis un bon mois, les deux hommes s’étaient lancés dans un échange d’amabilités par presse interposée. Becca avait mis la pression sur la ville en signifiant clairement qu’il retirerait ses billes du F91 pour les amener ailleurs (Hesperange, vraisemblablement) s’il n’obtenait pas gain de cause au sujet du nouveau stade qu’il désire pour son équipe.
Pelouse, vestiaires et buvette
Dan Biancalana, lui, s’était réfugié derrière le plan quinquennal, indiquant qu’il pourrait envisager des aménagements du Nosbaum. Insuffisant pour Becca, qui avait dit qu’il dirait après cette réunion ce qu’il ferait. Or, apparemment… rien.
Pour l’heure, tout le monde patiente, comme l’explique Romain Schumacher, le président dudelangeois : «Les discussions ont été très positives et ouvertes. Il y a des préparations techniques à mener pour voir ce que l’on peut faire et nous aurons des rendez-vous dans les semaines à venir. On a retrouvé le sens du réalisme. La solution de bâtir une nouvelle infrastructure ne peut se faire que dans le temps long, donc on a décidé d’avancer ensemble sur ce qu’on peut faire au Nosbaum. L’atmosphère est apaisée.»
Priorité : la réfection de la pelouse. Mais aussi les vestiaires et la buvette. Voire une extension du nombre de places du stade ? «Difficile à faire, mais je ne peux pas assurer de façon définitive que cela ne sera pas possible», hasarde Schumacher. Reste que la commune a réussi à gagner du temps.
Julien Mollereau