[Ski alpin] Trois Luxembourgeois aux championnats du monde juniors

Les championnats du monde juniors de ski alpin débutent ce jeudi à Are (Suède). Matthieu Osch, Max Castermans et Laura Schiltz y représenteront le Luxembourg.

Fort de ses 26  titres de champion nationaux et de sa 35e place lors du slalom des championnats du monde de Schladming en 1991, Gilles Osch est le chef de délégation luxembourgeoise en Suède.

Arrivé dimanche, il a été rejoint dès le lendemain par son fils, Matthieu, le premier à entrer dans la compétition. Ce sera aujourd’hui, lors du Super-Géant. Inscrit en sport-études à Saalfelden (Autriche), le jeune homme (17  ans) abordera ce premier rendez-vous sans la moindre pression.

« C’est un skieur assez technique, plus à l’aise en slalom », fait remarquer Gilles Osch tout en précisant qu’il s’agit là d’une caractéristique qu’il partage avec ses deux autres compatriotes : Max Castermans et Laura Schiltz.

Le Luxembourgeois serait-il naturellement plus technique? Disons que la nature l’oblige à l’être. Explication de l’ancien skieur  : « Pour être bon en ski de vitesse comme le super-G ou la descente, il faut pouvoir s’entraîner sur une piste longue, fermée et sécurisée par des bâches. Ce qu’on n’a pas. Le slalom, c’est plus simple, il suffit d’un morceau de piste et des piquets. Nous, souvent, on s’entraîne au Snow hall à Amnéville… » Du coup, le combiné prévu samedi devrait davantage lui convenir.

Pour éviter de skier uniquement dans la vallée de la Fensch, Max Castermans se rend durant la saison hivernale quasiment tous les week-ends dans les Alpes.

«Gagner en expérience»

Ce dernier a disputé les championnats du monde de Saint-Moritz. Repêché pour disputer la finale du slalom géant après sa 66 e place dans la 1 re manche, le jeune homme a franchi la ligne en 72 e position avec 18″18 de retard sur le vainqueur, Marcel Hirschner. Max Castermans et Laura Schiltz arriveront tous deux ce jeudi.

La Luxembourgeoise abordera ce rendez-vous avec un peu d’appréhension. « Ce sera sa première participation à une grande compétition internationale. Elle ne sait pas trop ce qui l’attend », confie Gilles Osch tout en précisant qu’il ne s’attend pas à des miracles de la part de ses poulains. « Se qualifier pour l’une ou l’autre phase, ce sera dur. Le plus important, c’est qu’ils gagnent en expérience. »

Le Quotidien