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[Football] Luc Holtz avant la Géorgie : «Il ne faut pas qu’on se laisse emporter par les émotions»


Luc Holtz, concentré comme jamais. (Photo : luis mangorrinha)

L’annonce de la liste des joueurs qui se déplaceront pour aller créer l’exploit en Géorgie avant une éventuelle finale contre la Grèce ou le Kazakhstan, est désormais connue. Mais le sélectionneur était aussi très attendu sur tous les à-côtés, alors que la FLF a finalement annoncé de 400 à 450 supporters luxembourgeois à Tbilissi.

Marvin Martins est finalement présent.

Luc Holtz : On ne sait pas encore s’il pourra jouer en Géorgie mais l’évolution de sa blessure musculaire est très positive. Cela va plus vite que ce que l’on pensait. S’il est prêt pour le premier match, tant mieux. Sinon, ce sera pour le deuxième… Même constat pour Olivier Thill et son entorse.

Les pénalties ? Certains ont des caractères forts, moins d’émotivité que les autres

L’approche psychologique de l’événement sera cruciale. Comment vous y préparez-vous ?

C’est ultra-important mais avec le vécu que nos garçons ont, désormais, je suis certain qu’ils seront sans crainte et avec beaucoup de courage. Mais je vais insister sur cet aspect pour que l’on parvienne à faire abstraction de tout ce qui se passe autour. Il faut qu’on évite de se laisser emporter par les émotions, moi y compris, même si c’est compliqué quand on se retrouve confronté à une décision qu’on estime incorrecte voire injuste.

Il pourrait y avoir des pénalties, en fin de match…

On en a parlé avec l’entraîneur des gardiens mais de toute façon, on les entraînera seulement un peu. Ce n’est pas du tout la même chose d’en frapper à l’entraînement que de le faire devant 50 000 spectateurs. Le coeur bat plus fort. Certains ont des caractères forts, moins d’émotivité que les autres. C’est parfois bien de ne pas se poser de questions dans ces moments-là. Il faut être sûr de soi. Pas arrogant, mais confiant.

Gerson Rodrigues, qui m’a dit que les Géorgiens de l’effectif de son club du Slovan Bratislava pouvaient choisir de jouer ou pas. Vous pouvez vous imaginer ce que je lui ai conseillé de faire, moi…

Comment le dernier week-end va-t-il se passer ?

J’ai dit à ma femme de ne rien prévoir. Je veux regarder le plus de matches possibles. Même si je sais que quand il y a ura un duel entre un de mes joueurs et un adversaire, je vais fermer les yeux. On a eu tellement de blessures ces dernières semaines… Mais certains ne joueront pas. Comme Gerson Rodrigues, qui m’a dit que les Géorgiens de l’effectif de son club du Slovan Bratislava pouvaient choisir de jouer ou pas. Vous pouvez vous imaginer ce que je lui ai conseillé de faire, moi…

Qu’attendre de la Géorgie ?

C’est une équipe qui joue comme jouait son coach, Willy Sagnol : très sérieux, très appliqué et qui ne fait pas de cadeaux. Mais nous non plus, on n’en fera pas.

La prime de qualification est-elle à la hauteur de l’événement ?

Il faut que vous demandiez au président et aux joueurs. Mais je pense que le financier n’a pas beaucoup de poids là-dedans. Si vous demandez aux garçons de choisir entre la qualification et l’argent…

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