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[Sélection nationale] L’OTAN aussi, encourage les Roud Léiwen!


Attention, ceci n'est pas le M-Block. Photo : mélanie maps/sportspress.lu

Supporté par une centaine de fans à Vilnius, samedi, les Luxembourgeois ont compris un peu plus tard que des soldats allemands et néerlandais s’étaient mêlés à la foule de leurs adorateurs.

On gagne toujours de façon plus agréable quand les supporters sont là pour faire la fête. Un peu moins d’une cinquantaine de fans était annoncée au stade, à Vilnius, mais c’est finalement une centaine de sympathisants, curieusement répartis en deux groupes, chacun aux deux extrémités de la tribune principale, qui ont chanté une bonne partie du match.

Pourquoi séparés? L’explication est venue après la rencontre, des adhérents du M-Block : ils ont été rejoints dans la partie du stade qui leur était réservée par des soldats de l’OTAN. Dont des Luxembourgeois? En tout cas, visiblement beaucoup plus d’Allemands ou de Néerlandais, venus soutenir la cause des Roud Léiwen, avec, même, des drapeaux. Le M-Block a alors essayé de négocier pour indiquer que c’était à ses fans de décider de l’ambiance. Pas d’accord les soldats, qui ont refusé également de bouger de cette portion de tribunes. Le M-Block a alors migré un peu plus loin, constatant qu’il se retrouvait vite au milieu de tous les supporters lituaniens, donc pas dans une position confortable.

Une maison à Thorshavn

Heureusement, un coin de tribune, à l’opposé de là où ils auraient dû se trouver, restait libre et la fédération lituanienne s’est montrée suffisamment conciliante et flexible pour permettre au M-Block de s’en emparer, mettant alors une belle ambiance. Le stade LFF était ainsi un peu luxembourgeois, samedi. Et le Torsvollur de Thorshavn, mardi? Il devrait résonner lui aussi des chants grands-ducaux puisqu’une grande partie du M-Block, par deux «routes» différentes (certains passeront par Oslo, d’autres par Copenhague), les rejoindra aux Féroé, où ils ont loué une maison en commun. Et même s’il ne devrait pas y avoir de soldats de l’OTAN sur place, cela devrait aider Luc Holtz et ses gars d’avoir quelques compatriotes sur ce petit bout de rocher perdu au milieu de l’Atlantique.

De notre envoyé spécial à Vilnius, Julien Mollereau