BGL LIGUE (8e JOURNÉE) Les arbitres de DN ont la main extrêmement lourde depuis le début de saison. À moins que les joueurs ne soient très dissipés. Ou les deux ?
L’arbitrage est un des points de débats fondamentaux qui vont agiter la dernière semaine avant l’élection à la présidence de la FLF, le week-end prochain, et on va replonger dedans dès ce dimanche. Parce que la BGL Ligue revient et que ce qui s’y passe, depuis le début de saison est, à certains égards, assez remarquable : les cartons rouges pleuvent !
Juste avant la trêve internationale, la chaîne L’Équipe, de l’autre côté de la frontière, s’était en effet inquiétée ouvertement de l’avalanche d’expulsions qui s’abattait sur la Ligue 1 avec cette statistique un peu hallucinante : les arbitres y distribuaient depuis le début de saison la bagatelle de 0,425 carton rouge par match, depuis le début de l’exercice. Le double de ce qui se passe alors en Italie (0,21 rouge par match) ou en Allemagne (0,19), alors qu’en Angleterre, on plafonnait à 0,07.
Champions d’Europe de l’expulsion les arbitres français ? Non : le Luxembourg fait mieux. Pardon : beaucoup mieux puisque les hommes en noir de l’élite avaient, eux, distribué la bagatelle de 0,5 par rencontre. Avant de s’élancer dans la 8e journée, on est à ce rythme de 28 expulsions en 56 matches avec des petits champions du monde : Differdange, Pétange et Hostert, qui ont déjà vu quatre de leurs joueurs se faire renvoyer aux vestiaires. Plus inquiétant sans doute, seuls 18 % des clubs de DN ont fini l’intégralité des sept journées à onze.
Pendant ce temps, en France, les médias reprochent aux arbitres de «ne pas dialoguer». Sur nos pelouses, joueurs, staffs et dirigeants font les mêmes reproches. Combien d’expulsions au compteur dimanche soir ?