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Robert Pires : «Ça me touche vraiment de voir cette situation» à Metz


Grand retour du champion du monde à Metz (photo: AFP)

 «Triste» de la situation de son ancien club, mais «heureux» de revenir à Saint-Symphorien, l’ancien champion du monde Robert Pires assistera à la rencontre entre Grenats et Marseillais, ce mercredi.

Comment la décision de venir assister à cette rencontre du FC Metz face à l’OM s’est-elle prise?

Robert Pires : C’est très simple : mon ami Gilles Becker (NDLR : président de l’association du Club des ambassadeurs du FC Metz) m’a sollicité depuis un moment pour que je vienne à Saint-Symphorien. J’ai tout de suite accepté, mais il fallait que je trouve une date car, entre mes activités pour Arsenal et la chaîne de télé beIN Sports, j’ai un emploi bien rempli et je suis souvent à l’étranger. Et puis, voilà, j’ai enfin trouvé un créneau. Donc, le fait que ce soit pour la réception de Marseille (NDLR : club pour lequel il a joué entre 1998 et 2000) est totalement le fruit du hasard (il rit). Je suis vraiment très heureux de venir à Metz.

Une équipe en grande difficulté…

Ça me touche vraiment de voir la situation dans laquelle le FC Metz se retrouve aujourd’hui. C’est le club qui m’a lancé et qui m’a permis de devenir pro puis de faire la carrière qui fut la mienne. Oui, vraiment, ça me rend triste. Je suis également triste pour Philippe Hinschberger qui a été mon premier entraîneur. Malheureusement, on sait que le limogeage d’un entraîneur fait partie du jeu…

Vous suivez toujours de près les performances du FC Metz. Comment expliquez-vous ce début de saison complètement raté?

C’est toujours difficile de trouver des explications rationnelles. Mais, généralement, c’est le départ qui conditionne le reste de la saison. Ce n’était pas tout à fait le même cas de figure, mais lors de la deuxième année à l’OM (1999/2000) j’ai connu ce genre de saison galère. Quand une spirale négative s’installe dès l’entame du championnat alors, très vite tout va de travers : le doute s’installe, tu joues avec la peur au ventre à domicile, tes supporters, logiquement, manifestent leur mécontentement, le ballon frappe le mauvais côté du poteau, etc. Concernant le FC Metz, je pense que c’est la défaite face à Troyes (0-1, le 23 septembre) qui a fait très mal. Dans une saison, il y a des coups à réussir, des caps à franchir. Ce match en était clairement un. Malheureusement, ça s’est mal passé…

Au grand dam de supporters aujourd’hui en colère ou désabusés mais auprès de qui vous jouissez toujours d’une belle cote de sympathie. Comment l’expliquez-vous?

Je ne sais pas trop. Il faut leur demander… On va dire que les gens sont nostalgiques (il sourit). Comme moi… J’ai eu la chance de tomber dans l’une des meilleures générations que le FC Metz ait connue. Et tout seul, je n’aurais pas pu faire grand-chose. On avait vraiment une belle équipe. J’ai toujours gardé de bons rapports avec les supporters messins même si je sais pertinemment que certains me reprochent encore de ne pas être revenu jouer à Metz. Mais, d’abord il n’y a jamais eu véritablement de contacts et, ensuite, j’avais en tête quelques exemples de joueurs dont le retour dans leur ancien club ne s’était pas bien passé. Je voulais que les gens gardent une bonne image de moi.

Quel est votre programme ce mercredi?

Voir mon cher président Molinari! C’est inévitable (il rit)! Ensuite, je me rendrai au stade, j’irai saluer Frédéric Hantz, que je connais également. Si on me demande de donner le coup d’envoi fictif, je le ferai avec plaisir avant de m’installer en tribunes pour assister à la victoire du FC Metz!

Jean-Sébastien Gallois
(Le Républicain lorrain)

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