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Reprise de BGL Ligue : si la météo refait des siennes…


La Frontière sous la neige. Ce sera jouable dans dix jours ? (photo Editpress)

Les conditions météo vont-elles forcer à remettre, encore, la 11e journée, censée servir de reprise, le 18 février ? Ce serait extrêmement gênant.

La 11e journée de la saison va peut-être entrer dans l’histoire comme étant celle qu’on aura dû remettre trois fois. Après tout, elle n’était qu’initialement prévue le 10 novembre…

Et puis un match international (contre la Hongrie) a contraint à la renvoyer au 12 décembre, date à laquelle les conditions météo ont forcé à remettre six des sept rencontres en 2018. Ce week-end là, la FLF avait décidé de sacrifier les matches de Coupe censés se tenir pour se laisser une chance de finir la phase aller avant que ne survienne le mercato. Et voilà que deux mois plus tard, après un hiver plutôt doux, les assauts de la neige et du gel font de nouveau craindre le pire.

Au début de la semaine prochaine, alors que seuls les clubs disposant d’un synthétique parviennent encore à honorer leurs matches amicaux, on repart pour un tour : des flocons et des températures qui passeront allègrement sous les 0 °C.

Hormis le Progrès, qui a pu déjà jouer trois fois sur sa pelouse du stade Jos-Nosbaum, toutes les équipes censées recevoir le 18 février ont d’infinis soucis avec leur terrain principal. Le hic, c’est que le Progrès est justement le seul club exempté de rencontre officielle le week-end prochain, puisqu’il a battu Rodange dès le 11 décembre, avant que le froid n’entraîne un deuxième report de la 11e journée.

Ailleurs donc, rien ne va. «Une catastrophe, ça fait peur», annonce Arno Bonvini, coach de Mondorf, alors que se profile la venue de Strassen. «C’est plein de neige chez nous et tout le monde raconte que ça va empirer», souffle Pascal Carzaniga, dont le FCD03 doit jouer l’US Esch. Au Fola, on a publié sur le site une photo du Galgenberg complètement figé dans la glace, ce qui est plutôt mauvais signe, même si le derby doit se disputer plusieurs mètres en bas, à la Frontière.

Quatre semaines anglaises au printemps ?

En Promotion d’honneur, certains clubs, comme Käerjeng, encore qualifié en Coupe pour les huitièmes de finale et qui devra libérer pas mal d’internationaux U21 d’ici peu, paniquent même complètement : «Pour nous, une annulation serait un désastre», se lamente ainsi Jean-Marc Klein. Imaginer le nombre de semaines anglaises qui commencent lentement à se profiler, en effet, file le vertige à certains.

Car si tout le calendrier avait été à son terme, en 2017, les clubs encore qualifiés en Coupe (pas plus de huit d’entre eux puisqu’on en aurait été au stade des quarts) avaient en 2018 la perspective de seulement 16 rendez-vous à caser avec, c’est logique, 16 dates à disposition, dont 14 week-ends.

Là, on en est déjà à 17 rendez-vous à caser. Deux de plus. Et si le 18 février saute, il n’y aura plus que 15 dates à disposition, dont 13 week-ends (deux journées de football en semaine ayant été prévues au calendrier général) : les quarts et les demies de la Coupe. Tout cela forcera la FLF à se rabattre sur deux mercredis de plus. Soit quatre semaines anglaises en prévision.

Et ce pourrait être le début du printemps qui sera le plus chargé avec, entre le 25 février et le 22 avril, en moins de deux mois, l’équivalent probable de dix journées de championnat à jouer et trois tours de Coupe. C’est énorme et pour tout dire assez improbable. Nul doute que la commission du calendrier se prépare de jolies sueurs froides et une redéfinition complète des trois derniers mois de compétition, si le thermomètre ne remonte pas très vite.

Julien Mollereau