Sur le vélodrome de Roubaix, à l’arrivée de la 116e édition de Paris-Roubaix, le coureur luxembourgeois a pris la 23e place, à 3’48 » du champion du monde Peter Sagan.
« J’ai vraiment beaucoup souffert de la main avec cette ampoule. Je demande depuis un an au mécanicien de me préparer une autre guidoline pour Paris-Roubaix. Pour avoir un grip différent (NDLR : Jempy Drucker roule toujours sans gant). Ils ne le font pas, voilà le résultat. C’est dommage car les jambes étaient bonnes, j’étais en condition. A la fin, je ne pouvais presque plus tenir mon guidon avec ma main gauche» a déclaré Jempy Drucker à l’arrivée. Et fait et dit, alors qu’il s’est montré souvent sur le final de l’Enfer du Nord, notamment lorsqu’il est revenu sur Philippe Gilbert à quelques 75 kilomètres de l’arrivée, il dut marquer le pas ensuite.
L’an passé, Jempy Drucker avait volé au secours de son leader, Greg Van Avermaet (qui s’était finalement imposé et l’avait longuement remercié) avant la Trouée d’Arenberg l’un des premiers moments forts de la reine des classiques. Cette fois, le Luxembourgeois de l’équipe BMC, est resté avec son leader, à l’avant, mais a fini par disparaître lorsque les grands leaders ont embrayé du côté du secteur pavés de Mons-en-Pévèle, à qielques 45 kilomètres de l’arrivée.
« Sans mes problèmes à la main, je n’aurais pas pu faire un top 10, mais j’aurais pu mieux faire que 23e (en 2014, il avait pris la 20e place, ce qui reste son meilleur résultat) », a indiqué Jempy Drucker qui va désormais se reposer et disputer ensuite son premier Tour d’Italie (6-23 mai).
L’autre Luxembourgeois engagé au départ, Alex Kirsch (WB Veranclassic) a abandonné après une succession d’avaries (crevaisons, chutes).
De notre envoyé spécial à Roubaix, Denis Bastien