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Paris-Nice – La Course au soleil revisite ses classiques


Le tracé de la 73e édition de la première grande épreuve de la saison se veut assez riche. Grimpeurs, sprinteurs, puncheurs : il devrait y en avoir pour tout le monde.

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Patron des courses chez Amaury Sport Organisation, Christian Prudhomme s’est montré élogieux à l’égard du parcours de Paris-Nice. (Photo : AFP)

Le parcours de la 73e édition, présenté hier à Versailles, diffère radicalement de celui de l’année passée, favorable aux puncheurs. Cette fois, les rouleurs sont avantagés par la présence d’un prologue inaugural, le 8 mars à Maurepas (Yvelines), et surtout le « chrono » du dernier jour, le 15 mars, sur les pentes d’Eze (9,6 km à 4,7 %). « Les deux dernières fois, le vainqueur du col d’Eze a gagné aussi la course », a relevé le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, à propos des succès de l’Australien Richie Porte (2013) et du Britannique Bradley Wiggins (2012).

Dans un souci d’équilibre, le directeur de course, François Lemarchand, a déniché une arrivée au sommet inédite, en haut du col de la Croix-de-Chaubouret (10 km à 6,7 %), au-dessus de Saint-Étienne, pour le final de la 4e étape. Pour le reste, les sprinteurs disposent de deux étapes de plaine en début de semaine, exposées au vent et propices le cas échéant aux bordures, voire d’une arrivée dans les vignobles de la vallée du Rhône avant le week-end azuréen. Du coup, le plateau s’est enrichi de quelques grands noms (Kristoff, Démare, Bouhanni, Greipel, Degenkolb, Boonen) de la spécialité.

> Les rouleurs au départ

Si le vainqueur du Tour-2014, l’Italien Vincenzo Nibali, a opté pour Tirreno-Adriatico au contraire de l’année passée, son dauphin Jean-Christophe Péraud, en retard de préparation, a prévu de monter en régime dans la « Course au soleil ». Tout comme Romain Bardet et quelques autres Français lancés vers les classiques suivantes, tels Tony Gallopin, Sylvain Chavanel et Thomas Voeckler. La course, qui réunit nombre de rouleurs (T. Martin, Wiggins, T. Dumoulin, Porte, Van Garderen) à côté de coureurs de grands tours considérés comme des espoirs (Aru, Majka), se joue le plus souvent à coup de secondes.

« Le suspense est sa marque de fabrique, a souligné Christian Prudhomme. Il y a des rendez-vous sur ce parcours mais on peut les contourner. Il y a tout ce qu’il faut pour avoir des surprises. » Pour exemple, la difficile avant-dernière étape dans l’arrière-pays niçois, même si la dernière difficulté (côte de Peille) est distante de 25 kilomètres de l’arrivée sur la Promenade des Anglais. « La course au soleil est de plus en plus ouverte à l’image du cyclisme. Un Colombien (Carlos Betancur) a gagné pour la première fois l’an dernier, un Australien a fait de même l’année précédente », a relevé le directeur du Tour, en soulignant toutefois l’importance des racines et de la tradition.

Paris-Nice revient ainsi à Saint-Étienne, ville-étape pour la 59e fois. 80 ans après sa première venue (en 1935). Côté luxembourgeois, rappelons que Frank Schleck, Bob Jungels (Trek Factory Racing) et Ben Gastauer (AG2R-La-Mondiale) prendront le départ de l’épreuve. Une incertitude demeure quant à la participation de Laurent Didier qui s’est récemment blessé à la main.

AFP

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