En dépit des trois buts encaissés, l’ensemble de la défense luxembourgeoise est à créditer d’un match plein face à la force de frappe offensive turque. À l’exception de Chanot, coupable sur les deux premiers buts de la Turquie et sorti dès la pause.
Anthony Moris (8) : Si l’on met de côté ces trois buts turcs sur lesquels il ne peut pas grand-chose voire rien, le gardien saint-gillois a une nouvelle fois rayonné dans la cage, avec une passe décisive pour Martins, un jeu au pied assez fiable et pas moins de cinq parades qui ont empêché la Turquie de prendre l’ascendant à 1-1, 2-2 puis 3-3.
Marvin Martins (7) : Son effort du début de partie est récompensé par un but plein d’opportunisme. Pour le reste, il a fait le job dans son couloir jusqu’à son remplacement par Bohnert (7), auteur d’une entrée solide, ponctuée d’une passe décisive pour Gerson et de plusieurs interventions défensives précieuses.
Maxime Chanot (4) : Une soirée à oublier pour le New-Yorkais. C’est lui qui concède le penalty du 1-1 puis dévie dans son but ce centre rentrant d’Ünder pour le 2-2. Entre-temps, sa perte de balle très évitable aurait pu permettre à la Turquie de mener 2-1. Remplacé par Lars Gerson (7), auteur d’un sauvetage superbe à l’heure de jeu et de plusieurs gestes défensifs décisifs pendant le coup de feu.
Laurent Jans (7) : Comme contre l’Irlande du Nord, son replacement en défense centrale a été une réussite. Aussi bien comme axial gauche (en première mi-temps), où il a bien secondé Pinto et intercepté ou écarté plusieurs ballons chauds, que comme axial droit (en deuxième) après l’entrée de Gerson.
Mica Pinto (7) : Il avait face à lui un client, Cengiz Ünder, mais ce dernier s’est surtout mis en valeur en rentrant vers l’axe sur son pied gauche. Rarement débordé, il a encore fait preuve de beaucoup d’aisance dans le jeu, notamment dans les sorties de balle.
Leandro Barreiro (6) : Dans le rôle le plus défensif de l’entrejeu, il s’est principalement chargé de la première relance et des basses œuvres, s’efforçant, avec l’énergie qui le caractérise, de compenser les projections de ses partenaires et de soulager sa défense.
Sébastien Thill (6) : Il a parfois dévissé dans le jeu long ou ses centres, mais cela s’explique par sa grosse débauche d’énergie et son don de soi, qui a pris tout son sens juste avant la pause quand il a donné son corps à la science pour éviter un troisième but turc.
Vincent Thill (5) : Quelques différences balle au pied, du sérieux dans le replacement, mais un manque global de justesse dans ses choix et ses initiatives dans la zone de vérité.
Yvandro Borges (6) : A chacune de ses prises de balles, on sentait que l’étincelle pouvait jaillir. S’il a manqué de consistance sur ses deux premières percées, la troisième, tout en culot, a abouti au deuxième but. Mais on l’a moins vu en deuxième période.
Danel Sinani (8) : Dans sa conservation du ballon et sa capacité à orienter le jeu, il a été très précieux, et son but plein de sang-froid est venu récompenser une partie très aboutie.
Gerson Rodrigues (7) : On ne devrait pas commencer par là pour un attaquant, mais il s’est énormément investi défensivement. Pour le reste, en dépit de son peu de ballons touchés, il a été un point d’ancrage intéressant en première mi-temps où il a failli marquer le 3e but luxembourgeois. Chose qu’il a faite à la 69e minute.
De notre envoyé spécial à Istanbul, Simon Butel