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[Nations League] La FLF a refusé le Portugal et l’Italie


Avec le nombre d'absents recensés, blessés, malades ou suspendus, pas simple pour Luc Holtz de monter son groupe. (archives Tageblatt/Gerry Schmit)

On ne prend plus assez le temps de compter pour prendre la mesure du chantier de reconstruction dans lequel il faut se jeter chaque mois, désormais.

Entre l’absence pour problèmes judiciaires de Dan Da Mota, qu’on ne prend même plus le temps d’évoquer, les blocages pour cause de législation anti-Covid américaine de Maxime Chanot, les problèmes de Chris Philipps pour trouver un club et l’accident de la route de Dave Turpel, quatre indiscutables sont aux abonnés absents depuis le début de la campagne de Nations League.

Jeudi, Luc Holtz nous a confirmé ce qu’il avait indiqué dans nos colonnes en début de semaine : suspension de deux matches pour Olivier Thill, coupable d’avoir répondu à une agression au Monténégro, et incapacité de Kiki Martins de reprendre immédiatement, sa guérison d’un problème aux abdominaux étant encore insuffisante pour envisager ce genre de rencontres. Sont venus s’ajouter deux autres soucis défensifs. Un problème au genou pour Kevin Malget et un retard très légitime pour Tim Hall, longtemps tenu à l’écart de l’entraînement après plusieurs semaines passées à tenter de se débarrasser de son problème de positivité au Covid.

Pour refaire du chiffre derrière et dans l’entrejeu, le sélectionneur a rappelé d’anciens petits postulants des derniers mois. Seid Korac derrière (plutôt que Gilson Delgado, sélectionné-surprise du mois dernier), Mathias Olesen au milieu. C’est dans ces conditions que Holtz et ses gars prépareront les rencontres de Nations League à Chypre (14 novembre) et contre l’Azerbaïdjan (17 novembre), en recevant tout d’abord l’Autriche (le 11).

On a appris jeudi que ç’aurait pu être le Portugal ou l’Italie, qui avaient sollicité une rencontre. La fédération a préféré un adversaire plus abordable, et après tout, tant mieux : voir la Squadra Azzurra ou la Seleçao débarquer sans pouvoir accueillir qui que ce soit au stade aurait été hautement frustrant pour tout le pays.

Julien Mollereau

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