Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Troisième jour de compétition et troisième record national. Ce mercredi matin, aux championnats d’Europe à Budapest, Max Mannes a battu son propre record du 100 m dos.
C’est le nageur en forme depuis le début de l’année. Max Mannes, qui avait échoué d’un rien (deux centièmes) pour le record du 50 m dos, a pris sa revanche. Celui qui s’était emparé de la marque de Jean-François Schneiders il y a quelques semaines nourrissait de fortes ambitions sur le 100 m dos, hier. Avec un chrono d’engagement de 56″01, le géant du SCD voulait clairement être le premier nageur luxembourgeois à briser la barrière des 56″. Ce mercredi matin, au départ de la deuxième des six séries, Max Mannes va réussir dans son entreprise. À la lutte avec un Lituanien et un Letton situé de part et d’autre de son couloir n°8, le sportif grand-ducal va se tirer une belle bourre avec ses adversaires. Et même si les deux termineront juste devant lui, son effort sera récompensé avec un record national largement battu. La nouvelle marque de référence est désormais 55″83.
Il s’agit du principal fait d’armes d’une journée un peu moins faste en terme de performances que les précédentes. Sur le 200 m 4 nages, Raphaël Stacchiotti, dont la préparation n’a pas été la meilleure, doit se contenter de la neuvième et dernière place de sa série en 2’05″60 alors que son compatriote Joao Carneiro, certainement fatigué de son record national du 200 m pap la veille, boucle quant à lui la distance en 2’07″84, à plus de deux secondes de sa meilleure performance.
Chez les dames, on a assisté à l’entrée en lice de Monique Olivier. La détentrice du record national du 200 m nage libre (2’00″71) réussit un joli chrono puisque ses 2’01″28 sont tout simplement son deuxième meilleur temps. Prometteur pour la suite.
La suite, c’est ce jeudi. Au programme, un très alléchant 200 m nage libre avec trois Luxembourgeois au départ : Pit Brandenburger, Max Mannes et Ralph Daleiden. Trois nageurs qui sont en pleine forme. Alors, pourquoi ne pas rêver de voir l’un ou l’autre passer sous les 1’50 » et se rapprocher des 1’49″61 de Raphaël Stacchiotti, du temps des combinaisons magiques… On verra également à l’oeuvre Julien Henx. Après avoir traversé deux périodes de maladie à cause du covid, l’élève d’Arslane Dris peut à nouveau s’entraîner normalement depuis cinq semaines. Avant de se lâcher sur le 50 m nage libre, il effectuera son entrée en lice sur le 50 m pap. Histoire de prendre des repères.
