[Natation] Les Luxembourgeois, de Doha à Dubai

Les quatre nageurs de l’équipe nationale présents au Qatar seront en lice, aujourd’hui et demain, aux Émirats, en Coupe du monde en grand bassin.

Après avoir passé plusieurs jours à Doha pour une manche de Coupe du monde en grand bassin, les nageurs d’Ingolf Bender sont à pied d’œuvre, depuis mercredi, aux Émirats arabes unis, du côté de Dubai : «Ce n’est qu’à une heure d’avion», explique Julien Henx, qui fait bien sûr partie du voyage, en compagnie de Laurent Carnol, Raphaël Stacchiotti et Julie Meynen.

Le Dudelangeois, qui se dit «fatigué», s’est montré très impressionné par la piscine dans laquelle il va évoluer pendant deux jours, aujourd’hui et demain : «C’est certainement la piscine la plus professionnelle que j’ai jamais vue. À la différence des piscines traditionnelles, les chambres d’appel sont en dur, pas en provisoire. La piscine a été construite pour accueillir les championnats du monde, c’est pour cela», commente-t-il.

Mais ce qui l’a littéralement bluffé, c’est l’énorme cube qui surplombe le bassin olympique. Un système très impressionnant qui accueille des écrans géants gigantesques : «On se croirait en NBA», lance Julien Henx, visiblement soufflé.

Raphaël Stacchiotti n’est pas aussi impressionné que son coéquipier en équipe nationale : «C’est vrai que le cube est très beau. Mais je me souviens que la piscine était pratiquement vide pendant les championnats du monde en petit bassin. Donc, ça m’embête de nager dans une grande piscine où il n’y a personne. Je préfère une plus petite piscine mais bien remplie.»

Stacchiotti vise le podium

Qu’il y ait du monde dans les gradins ou pas, une chose semble acquise : Raphaël Stacchiotti devrait aller vite. Après être venu mourir à deux reprises au pied du podium sur ces deux distances de prédilection (200 et 400 m 4 nages), l’Ettelbruckois a bien l’intention de monter sur la boîte, demain, sur le 200 m, distance sur laquelle il a été à deux reprises champion d’Europe juniors : «Ça me fait un peu râler d’avoir raté le podium deux fois. Mais j’irai me le chercher demain.»

Mais la concurrence sera certainement encore relevée, avec des adversaires qu’il n’a pas l’habitude de côtoyer : «Il y a quelques bons mecs qu’on ne voit jamais, mais qui sont prêts pour ce genre de course, parce que ce sont leurs plus grandes. Et de préciser : Il y a un Japonais qui nage 1’58 », mais qu’on ne voit jamais parce qu’il est derrière Daiyi Seto et Kosuke Hagino. Il y a un Chinois encore plus rapide aussi.»

À Dubai, l’adepte du 4 nages a choisi un programme quelque peu différent de celui qu’il a accompli en début de semaine : «Je vais nager 100 et 200 m nage libre, 200 m brasse et 200 m 4 nages. C’est bien de faire un peu de tout de temps en temps.»

Si Raphaël Stacchiotti va marcher sur les platebandes de son pote Laurent Carnol, ce dernier devait lui rendre la pareille, en s’alignant sur le 200 m 4 nages. Mais contrairement à ce qui était initialement indiqué et après renseignement pris auprès du principal intéressé, Laurent Carnol se contentera de nager la brasse. À Dubai, comme c’était déjà le cas à Doha, les nageurs luxembourgeois seront là pour se jauger lors d’une bonne compétition d’entraînement dans un contexte relevé. Pour Julie Meynen, Raphaël Stacchiotti et Laurent Carnol, l’objectif d’atteindre au moins une finale est clairement affiché. Pour Julien Henx, l’idée sera «d’aller plus vite qu’à Doha.»

R. H.