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Ligue 1 – Metz, la loi du plus fort


Si Kévin Lejeune et les Messins ont pu quitter la tête haute le Parc des Princes, ils repartent bredouilles. À la grande joie du PSG, le nouveau leader. (Photo : AFP)

S’ils n’ont jamais renoncé, les Messins sont tout simplement tombés sur bien plus forts qu’eux. Ils ont logiquement été battus par le PSG (3-1).

Le miracle n’a donc pas eu lieu. La marche était bien trop haute pour une formation messine depuis trop longtemps bloqué au rez-de-chaussée de l’imposant immeuble de la Ligue 1. Au contraire d’une équipe parisienne qui, à la faveur de son succès d’hier soir, a repris ses quartiers sur la terrasse de l’élite.

Là-haut, tout là-haut. Pour autant, les hommes d’Albert Cartier n’ont jamais renoncé à lutter… avec leurs armes. Mais si dans l’ensemble, ils sont parvenus à ne pas se muer en de simples spectateurs, un soupçon d’attentisme leur a coûté très cher. Face au PSG, le moindre relâchement se paie cash. Verratti (1-0, 24e) et Cavani (2-0, 42e), tous les deux idéalement servis par Pastore, en ont ainsi profité. Deux accélérations, deux frappes, deux buts… Et sans un mauvais contrôle combiné à l’intervention de Guido Milan, Cavani aurait pu alourdir l’addition (35e).

Des flottements qui ne doivent pourtant pas effacer cette volonté d’aller naviguer aux abords de la surface parisienne. Dès qu’ils en ont l’occasion, les Lorrains ont tenté de vite se projeter vers l’avant avant de régulièrement buter sur la défense adverse. Du coup, Ferjani Sassi (20e) puis Ahmed Kashi (27e) ont saisi leur chance de loin. Sans régler la mire.

Le très remuant Bouna Sarr, lui, parvenait à percer le coffre parisien mais il était gêné par Florent Malouda au moment d’armer sa frappe (32e). Sans forcer son talent, le PSG a néanmoins contrôlé les débats au cours de cette première période.

Bouna Sarr, l’accélérateur

À la reprise, Thiago Silva et ses partenaires repartaient sur ce même rythme. Une aubaine pour les Lorrains et Bouna Sarr. Ce dernier armait d’abord une frappe plein axe qui passait de peu au-dessus de la barre de Douchez (47e). Quelques instants plus tard, le milieu de terrain messin, intenable, déboulait dans le couloir droit et servait idéalement Modibo Maïga.

L’attaquant malien inscrivait, de la tête, son neuvième but de la saison (1-2, 53e). Une réduction du score pas illogique au regard de ce début de seconde période. Et si Cavani perdait son duel face à Anthony M’Fa (59e), une nouvelle accélération de Sarr aurait pu aboutir à l’égalisation messine. Mais Florent Malouda, servi en retrait par Modibo Maïga écrasait sa reprise (63e).

Les Messins venaient de laisser passer leur chance. Piqué au vif, Paris mettait à nouveau le pied sur l’accélérateur et, bien aidé il vrai, par un malheureux M’Fa, Van der Wiel, après s’être débarrassé de Kévin Lejeune, délivrait le Parc d’une frappe pourtant anodine (3-1, 77e). Dans la foulée, Jérémy Choplin qui avait remplacé Guido Milan, blessé (60e), jouait les pompiers de service devant Cavani (82e) avant qu’Anthony M’Fa n’intervienne face à Pastore (86e).

Entre-temps, Modibo Maïga, en contre, avait manqué de réduire la marque (85e) et prouvé au passage que malgré ces faiblesses et l’énorme marche que le sépare du PSG, le FC Metz n’est pas du genre à renoncer.

De louables intentions qui, au final, n’ont pas accouché de ce fameux miracle que les supporters messins espéraient. L’opération maintien n’est désormais plus qu’un lointain mirage…

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)

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