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[Ligue des champions] Après Bratislava, Fernand Laroche est «très fier» de son Swift


«Les joueurs ont bien contrôlé le jeu. Le Slovan a quand même eu du mal à entrer dans le match, et ça fait plaisir de voir qu’on gère comme ça pour un premier match de Champions League», salue Fernand Laroche, leur président. (photo Jano Koller/Dennik Sport)

De la première de son club dans la compétition, mercredi sur le terrain du Slovan (1-1), le président hesperangeois est sorti avec satisfaction et confiance en vue du match retour, mercredi prochain.

Puisque c’est un véritable mythe, une madeleine de Proust chez la plupart des footballeurs qui n’ont jamais joué la C1 ou s’apprêtent à la découvrir, certains joueurs du Swift ont dû ressentir une petite déception, mercredi soir, en foulant la pelouse du Tehelné pole de Bratislava. À leur entrée en scène aux côtés de leurs adversaires du Slovan, la fameuse musique de la compétition n’a pas retenti, remplacée par la voix d’un ténor chantant probablement les louanges du champion de Slovaquie, premier adversaire de l’histoire du bizut hesperangeois en C1.

Mais figurez-vous que de la loge où il se trouvait, symbole de l’incursion de son club dans la cour des très grands, le président du Swift, Fernand Laroche, n’a même pas remarqué «l’oubli» slovaque, «trop concentré» qu’il était sur une autre partition : celle qu’allait jouer son équipe devant 14 470 spectateurs et une formation du Slovan ultrafavorite, avec son effectif coté à près de 16 millions d’euros sur le site spécialisé Transfermarkt (contre 3,16 pour le Swift) et ses 14 participations à la C1 depuis 1956, tours préliminaires et phase finale confondus.

J’ai dit aux dirigeants du Slovan qu’il fallait y aller doucement avec nous !

Un écart de classe qui le rendait moins anxieux – «je n’étais pas nerveux car on n’avait rien à perdre, on était vraiment l’outsider» – que taquin, et lui avait ainsi inspiré cette boutade, la veille, au repas officiel de l’UEFA : «J’ai dit (à ses homologues slovaques) qu’il fallait y aller doucement avec nous, pour les calmer un peu ! (il rit)». De là-haut, la vue était bonne et ce qu’il a observé l’a toutefois vite rassuré et conforté dans sa conviction que «l’entraîneur (avait) bien analysé l’adversaire avec son staff» et préparé avec minutie son coup sur le plan tactique, un domaine dans lequel il «sait que Carlos (Fangueiro) est très fort».

«Les joueurs ont bien contrôlé le jeu. Le Slovan a quand même eu du mal à entrer dans le match, et ça fait plaisir de voir qu’on gère comme ça pour un premier match de Champions League», salue Fernand Laroche, dont le pronostic (ou le rêve ?) initial, osé (1-1), a finalement été exaucé, mais qui s’avouait frustré, quitte à paraître «trop gourmand», de ne pas être reparti du Tehelné pole avec un succès, au vu de la physionomie de la partie (le Swift a mené 0-1, et disputé l’intégralité de la deuxième période en supériorité numérique).

Le nul final, conjugué au succès en C4 du F91, qu’il a tenu à féliciter, n’en est pas moins une bonne nouvelle «pour le football luxembourgeois». Et, pour son Swift, «une vraie surprise. Je suis très fier et très content du résultat du match. Il faut féliciter le staff et les joueurs. En face, c’était quand même l’équipe la plus forte qu’on pouvait affronter (référence aux adversaires potentiels au tirage au sort), donc on est très satisfait». D’autant que celui-ci garantit «du suspense» mercredi prochain (20 h) à Alphonse-Theis, théâtre de la manche retour de ce 1er tour. Et du tout premier exploit hesperangeois en C1 ? La prestation de l’aller rend en tout cas Fernand Laroche «confiant».

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