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Le Real, en toute logique


Mondial des clubs : Le Real Madrid, toujours aussi intraitable, a remporté son premier trophée planétaire en dominant l’équipe argentine de San Lorenzo.

Sergio Ramos

Sergio Ramos (derrière le trophée) est l’homme qui a montré la voie jusqu’au seul titre qui manquait encore au club Merengue. (Photo : AP)

Trop vite asphyxiée par le niveau de jeu du champion d’Europe, samedi soir à Marrakech, San Lorenzo n’a pas pu contrarier une équipe désormais à 22 victoires de rang toutes compétitions confondues. Lauréate de la Copa Libertadores, l’équipe de cœur du pape François rêvait sans doute d’une divine surprise. Mais le Real, qui termine l’année sur un 22e succès d’affilée et quatre titres (après la Coupe du roi, la Ligue des champions et la Supercoupe d’Europe), était trop fort et l’écart trop grand. À l’image du Bayern Munich l’an dernier, le club madrilène le voulait trop, aussi, ce nouveau trophée, afin de clôturer une année «inoubliable» selon son coach. « Extrêmement heureux » après le succès final de ses troupes, l’Italien, déjà vainqueur du trophée avec le Milan AC en 2007 s’est montré encore plus direct : « Je pense que le Real Madrid est vraiment la meilleure équipe du monde. » Dans un stade magnifique de ferveur, San Lorenzo a pourtant tenté de plier sans rompre face aux assauts de Benzema, Ronaldo ou Bale, s’efforçant d’exploiter chaque opportunité de contre. Mais à la mi-temps, une statistique trahissait la vanité de cette tactique : l’absence du moindre tir argentin.

> Le héros s’appelle encore Ramos

Dans le même temps, le Real avait lui essayé à sept reprises, notamment par Ronaldo sur coup franc (7e), puis Benzema, des 20 m, d’un tir stoppé en deux temps par Torrico (20e). Mais comme en demie face à Cruz Azul (4-0), c’est de Sergio Ramos qu’a jailli la lumière. Sur corner, le défenseur espagnol, un temps incertain, est parvenu à devancer le «vieux» Mario Yepes (bientôt 39 ans) pour catapulter le ballon de la tête dans le but (37e). Sorti en fin de match, il a même été élu meilleur joueur du tournoi. San Lorenzo, qui avait eu toutes les peines du monde à se défaire des semi-professionnels d’Auckland en demi-finale (2-1 ap), a fini par craquer à la reprise, son gardien en particulier, la frappe pourtant molle de Bale lui passant sous le torse (2-0, 51e). « Pour nous, c’était un privilège de finir notre saison contre le Real. On est très fiers, même si on est tristes », a convenu après le match l’entraîneur argentin, Edgardo Bauza. Seule véritable incongruité, au final, pour le Real Madrid et ses fans marocains : en lice pour le Ballon d’or, Cristiano Ronaldo, malgré tous ses efforts et une ultime tentative de la tête (90e), n’est pas parvenu à inscrire le moindre but en deux matches.
AFP

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