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Le FC Metz bouge encore…


Le FC Metz s'est imposé samedi soir chez les Bretons. Inespéré. (Photo : AFP)

Grâce à une efficacité qu’on ne lui connaissait plus et un doublé de Nolan Roux, le FC Metz a enfin renoué avec la victoire, ce samedi, à Rennes (1-2). Les Messins bougent encore…

 

Avec Khazri dans le rôle de chef d’orchestre côté gauche, les accélérations du milieu rennais faisaient des dégâts au sein d’une défense lorraine à nouveau remaniée. Mais, par deux fois, Selimovic contrariait les plans de l’ex-Messin Ismaïla Sarr (4e) puis d’André (17e). Malgré une maigre réaction à la suite d’un joli mouvement entre Mollet et Dossevi (13e) et un coup de tête de Roux (26e), le FC Metz peinait à sortir proprement les ballons et donc à créer le danger devant le but de Koubek.

Pour autant, les hommes de Frédéric Hantz semblaient mieux maîtriser les assauts rennais jusqu’à cette inspiration de Gourcuff qui offrait sur un plateau l’ouverture du score à Bourigeaud (1-0, 27e).

Un scénario bien trop connu cette saison. Mais, contrairement à la semaine dernière face à Lyon, Renaud Cohade et ses partenaires ne baissaient ni la tête, ni les bras. Dès la reprise, les Lorrains parvenaient à pointer le bout de leur nez dans le camp breton avec un soupçon de conviction supplémentaire.

Le doublé de Roux

Certainement animé de cette sensation qu’il y avait un coup à jouer d’autant que le Stade Rennais, lui, n’affichait plus sa sérénité initiale. Une aubaine pour le duo Dossevi-Roux. Le premier nommé, sur deux centres millimétrés, offrait ainsi deux nouvelles passes décisives à son attaquant qui égalisait d’abord d’un coup de tête rageur (1-1, 52e) avant de se jeter, du pied cette fois, pour inscrire son 14e but de la saison et permettre à son équipe de prendre les commandes du match (1-2, 57e). La mission des Lorrains était alors simple : entrer en résistance à l’image de ces interventions de Kawashima et Diagne face à Bourigeaud (75e, 90e) et, pour une fois, ne pas céder dans les derniers instants. À grand renfort de cette fameuse solidarité réclamée par leur entraîneur, les Messins sont, cette fois, allés au bout de leur idée. Ils s’offrent surtout un joli permis d’espérer.

Jean-Sebastien Gallois (Républicain Lorrain).

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